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 lysander ▬ she shot me down, bang bang. i hit the ground, bang bang.

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E. Lysandre Dewèn
E. Lysandre Dewèn


Messages : 44
métier : avocat



This is me
age: 27 ans
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MessageSujet: lysander ▬ she shot me down, bang bang. i hit the ground, bang bang.   lysander ▬ she shot me down, bang bang. i hit the ground, bang bang. EmptyMar 26 Oct - 1:47


EVAN LYSANDER DEWÈN

feat. chace crawford.


lysander ▬ she shot me down, bang bang. i hit the ground, bang bang. Xnfaxj
© miss volchok

« I have dined with kings, I've been offered wings. And I've never been too impressed.
»
bob dylan.

caractère :

    groupe ▬ : that's not gonna happen. Evan a trop bien compris ce qui s'est passé lors de son flashforward, ce qui signifie que ses actes auraient été indirectement guidés par son père. Rebelle et indépendant farouche, il ne peut s'y résoudre.
    age ▬ 27 ans.
    métier/études ▬avocat.
    nationalité ▬ dano-américain.
    quartier de résidence ▬ manhattan.
    statut financier ▬ riche.
    statut ▬ veuf.


evan ▬ ses amours, ses emmerdes.
.
Citation :

▬ sa mère est morte alors qu'il avait 15 ans. Son père lui a toujours préféré son frère cadet, Darien. En effet, sans sa mère, Evan fait tache dans sa famille. Il est le fils Éclatant, alors que son père et son frère ont toujours été plus sombres et sérieux de nature, du type à réprimander les accès de plaisir du jeune homme, considérant cela comme étant "la plus totale frivolité". Le jeune homme avait toujours eu un caractère un peu ... révolté, mais celui-ci s'est déchaîné lors de la mort de sa mère, Enya Dewèn. Excédé, son père l'a envoyé en pensionnat pendant 4 ans. C'est là qu'il a rencontré sa meilleure amie, Lucè.

▬ il est l'héritier de la colossale fortune familiale. Les Dewèn, famille dano-néerlandaise, se sont établis à New York il y a quelques siècles et ont fait fortune dans les fameuses compagnies de transport allant jusqu'aux Pays Bas. Evan a été élevé dans le luxe et le faste des familles de l'Est new yorkais. Plutôt que de suivre les traces de son père dans le domaine des affaires, le fougueux jeune homme a plutôt choisi une carrière en droit. Rapidement remarqué pour sa vivacité d'esprit et son éloquence, il a rapidement été repêché, avant la fin de ses études, par une firme majeure new yorkaise. Aujourd'hui, c'est avec talent et acharnement qu'il exerce son métier.

▬ la caféine est sa drogue, et ne songez même pas à lui adresser la parole le matin s'il n'a pas eu DEUX cafés. Et pas des mauvais hein, ça ça le met de très mauvaise humeur, un café raté. Il n'y a pratiquement rien qui puisse le mettre en rogne, mais les cafés ratés ... n'en parlons plus.

▬ persevérant . moqueur . rêveur . charmeur . souriant . ironique . aimable . cynique . sans-gêne . courtois . amusant . éclatant . déroutant . extraverti . têtu . complexe . protecteur . tendre . vif . loquace . brillant . subtil . autonome . lettré . âme littéraire . perspicace . débrouillard . indépendant . claustrophobe . excellent . loyal

▬ quelque peu moqueur, il est rare de ne pas voir le jeune avocat un sourire aux lèvres. En fait, même lorsqu'il ne sourit pas, ses yeux, bien que parfois sérieux, semblent sourire. Il a un air particulier, celui de quelqu'un qui serait le seul à connaître une excellente blague et qui rit de ce trésor secret.

▬ il a perdu sa femme quelques jours après leurs noces, lors d'un tragique accident de voiture au cours duquel celle-ci lui a expliqué que de se marier avec lui était au final une erreur. Ce soir-là, un soir de pluie, elle lui a même affirmé qu'elle allait en épouser un autre. Il s'en serait remis ... s'il ne se blâmait pas horriblement pour la mort de celle-ci. Sa ceinture était attachée. Celle d'Angela, non.

▬ le jeune homme collectionne les cravates, outre les livres qui envahissent d'ailleurs son appartement. Il ne porte presque jamais la même, et en porte des plus extravagantes. Elle est rose? Paaaaaarfait. Que voulez-vous? Il est extravagant, le cher homme. Il aime paraître (et il se trouve qu'il paraît très bien en plus, alors...), et l'attention des gens lui est généralement scotchée, que demander de plus?

▬ ses cheveux. Que dire de ses cheveux? Ils sont en quelque sorte sa signature. Certains les trouvent beaucoup trop longs et le prient de les couper, mais il refuse. Strictement. Ils sont toujours décoiffés, ou lorsque coiffés ils sont coiffés n'importe comment, justement. C'est une masse extravagante brune aux reflets roux qui lui fait presque office de couronne, voire de chapeau. Et ses cheveux, il les adore.

▬ malgré une attitude souvent impertinente et des allures cavalières, le jeune homme est d'une grande profondeur. L'ironie et le cynisme dont il fait preuve ne sont pas des voiles ou des masques, mais plutôt des couches de sa personnalité qui en dissimulent d'autres.



JOKER elle a la classe (parfois)

Spoiler:



Dernière édition par E. Lysandre Dewèn le Mer 27 Oct - 14:11, édité 7 fois
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E. Lysandre Dewèn
E. Lysandre Dewèn


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MessageSujet: Re: lysander ▬ she shot me down, bang bang. i hit the ground, bang bang.   lysander ▬ she shot me down, bang bang. i hit the ground, bang bang. EmptyMar 26 Oct - 1:47

seven years ago: right back where we started from ▬ angela & lucè
.

Angela eut un bref aperçu d'un homme extrêmement gras (sûrement, ce n'était pas celui que son amie avait mentionné?) et d'un autre musclé mais qui paraissait petit à côté, puis une troisième silhouette s'encadra dans l'entrée, à contre-jour devant la lampe fixée sur le mur du couloir. Evan, eut-elle le temps de se rappeler. On l'appelle Evan. Le meilleur ami. Puis, elle ne put que le contempler.

Toute sa vie, Evan Lysandre Dewèn avait eu cet effet sur autrui. Appuyé au mur d'une longue main dont on pouvait deviner la dextérité à distance, l'étudiant en droit se laissa aller nonchalamment contre l'embrasure et accepta le salut de quelques connaissances présentes dans l'établissement tout en les examinant les uns après les autres. Tandis que son regard perçant fouillait la salle à la recherche de celle qu'il venait voir, Angela fut à même, au bout d'un moment, d'isoler quelques unes de ses qualités: la silhouette puissante mais gracieuse, les pommettes hautes dans le visage souligné d'une mâchoire toute en angles, la bouche fine et expressive, pour l'instant languide et amusée, les yeux .... les yeux très clairs du jeune homme à l'expression cynique et moqueuse. Il était difficile de deviner son âge: à peu près le même que le mien, estima la jeune femme. Son regard d’aigle se posa sur sa voisine, et elle en ressentit un léger pincement de déception alors qu’elle le contemplait avançant d’un pas assuré vers son amie.

« Encore en retard, Dewèn », fit Lucè en s’essayant à une moue déçue. Le sourire qui ornait déjà le visage amusé du jeune homme s’étira davantage. « Ah mais je ne serais pas en retard si toi aussi tu étais arrivée à l’heure. Mais tu n’arrives jamais à l’heure, seulement désespérément en avance, et donc tous les autres sont constamment en retard. » Son regard bleu, qui s’était fait sérieux pour la forme, ne pouvait s’empêcher de pétiller joyeusement. Sa meilleure amie rit avant de l’attirer dans ses bras pour l’étouffer à moitié. « Tu ne devrais pas défier ton père comme tu le fais en ce moment, Evan’. C’est une raison bien trop triviale … » Le bel héritier se mit à rire. « Des conseils, encore? Déjà, pas même après le premier round? Rien ne te changera jamais, Lucè. Il y a des raisons, des raisons… », continua-t-il sans préciser. Son amie la plus chère renifla d’un air dubitatif. « J’en doute », répliqua Lucè en repoussant derrière son oreille une longue mèche de cheveux bruns. « Rien d’autre que la perversité et les vins du Sud. ». Evan lui sourit et fit un semblant de courbette en lui levant son verre. « Deux excellentes raisons », acquiesça-t-il en vidant le contenu de celui-ci. Lucè remarqua Angela qui attendait patiemment, battant la mesure de la musique du menton et sirotant l’alcool qu’elle avait à la main. Avant que la jeune femme n’ait eu le temps de dire quoi que ce soit pour faire les présentations afin de limiter les potentiels dégâts dont elle savait son meilleur ami capable auprès d’une tierce partie, celui-ci vit la jeune femme qui se tenait discrètement aux côtés des meilleurs amis, ne souhaitant pas interrompre leurs retrouvailles.

« Une pêche! Lucè, tu m’as amené une pêche à croquer. » Il s’avança alors, dans l’éclat soudain jeté par les lumières sur la couronne formée par la masse quelque peu désordonnée de ses cheveux et, prenant la main d’Angela, s’inclina profondément pour y déposer un baiser. La jeune femme, que ni son caractère ni son milieu d’origine n’avaient prédisposée à supporter ce genre de comportement sans réagir, ne ménagea pas le bel homme, peu importe sa musculature, la beauté de ses cheveux, ou de ses yeux … ou de son sourire presque contrit d’amusement devant l’air furieux qu’elle lui présentait. « Êtes-vous toujours aussi grossier? » demanda-t-elle lorsqu’il se redressa. Il n’y avait aucune trace de chaleur dans sa voix et dans ses yeux. Cela n’arrêta qu’un instant Evan, qui répondit aimablement, et en souriant : « Presque toujours. J’ai cependant quelques qualités pour me racheter, bien que je n’arrive jamais à me rappeler lesquelles. » Ne jetant même pas un coup d’œil vers sa meilleure amie, il poursuivit. « Je parie que Lucè est en train de secouer la tête derrière mon dos avec une tragique désapprobation. » Ce qui se trouvait être vrai. Il se retourna vers sa meilleure amie aux sourcils froncés. « Eh bien, dans ce cas, je suppose que je suis censé présenter des excuses, maintenant? » Il eut un sourire malicieux devant l’acquiescement mut de la jeune femme et se tourna de nouveau vers Angela.

« Je suis désolé. Le soleil, le vin, une longue journée de dur labeur. Vous êtes d’une beauté tout à fait extravagante et vous avez certainement eu à faire à pire que moi. Soyez magnanime. » C’était bien tiré, il fallait l’admettre. Angela, quelque peu surprise, se trouva seulement capable de hocher la tête. Sa réaction réussit à provoquer un autre sourire d’une sublime ironie. Elle rougit, irritée de nouveau. Quelques minutes plus tard, elle marchait pour revenir chez elle, seule. Ses avancées furieuses étaient démenties par la rougeur de ses joues et son sourire en coin, rêveur.

Lucè soupira. « Ta conduite est détestable, Ly’, et tu le sais. » Entre eux, il était fréquent qu'ils se nomment successivement par leur prénom et leur second prénom. Une habitude qui remontait à l'époque où leurs parents trouvaient qu'ils passaient trop de temps au téléphone ensemble. Mais non papa, je parle pas à Evan, je parle avec Lysandre....Evan leva les yeux au ciel. « Arrête-moi ça Enea, ne me pousse pas à bout. J’ai présenté des excuses, rends-moi justice. » Elle sourit et fit mine de le frapper sur le bras. « Je sais bien que tu ne marcheras jamais au pas, Ly'. Mais je ne peux pas m’empêcher de m’inquiéter pour toi. » Le regard qu’elle lui portait n’était plus agacé, ni même impatient. Il était d’une douceur infinie, pour cet être complexe qu’elle chérissait depuis toujours. Sourire en coin, il la prit par la taille et, mine de détendre l’atmosphère qui s’était soudain épaissie, il lui jeta un regard enjôleur. « Sais-tu, t’es pas mal toi non plus. Salut chérie, j’te paye un verre? »

    plus tard, au téléphone.
      LUCÈ« T’es pas croyable. T’es une merde. J’en reviens pas. »
      EVAN« Doux sons dans mes Oreilles, qu’est-ce qui me vaut tous ces compliments? »
      LUCÈ« Tu l’as payée! Ça doit être ça! Ça peut seulement être ça!»
      EVAN« Oph’, je peux comprendre qu’après une heure je te manque, mais bordel … Il est 3 heures du matin, là. »
      LUCÈ« Elle veut savoir ton numéro de telephone. Angela. »
      EVAN« Bien sûr qu’elle veut le savoir. Tu lui diras de vérifier la poche droite de son blouson que je lui ai tendu avant qu’elle parte. »


Dernière édition par E. Lysandre Dewèn le Mar 26 Oct - 2:50, édité 1 fois
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E. Lysandre Dewèn
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MessageSujet: Re: lysander ▬ she shot me down, bang bang. i hit the ground, bang bang.   lysander ▬ she shot me down, bang bang. i hit the ground, bang bang. EmptyMar 26 Oct - 1:47

five years ago ▬ you make the world go round
.


    ANGELA - « L'avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt! Allez debout, paresseux. »
    EVAN - « Hmmm. Le présent m'appartient déjà, tu sauras. Laisse-moi dormir encore quinze minutes, pour voir. »
    ANGELA - « Quinze minutes? Ça va se quadrupler si je te laisse... »
    EVAN - « Normalement, non. Mais je faisais un rêve particulièrement plaisant, je veux aller le rejoindre. »
    ANGELA - « Ah, tiens. Et qui donc te traitait si bien dans ton rêve pour que tu ne daignes t'occuper de ta fiancée? »
    EVAN - « Toi. Avec de la nouvelle lingerie. Rouge, pour faire changement. »
Evan regarda sa fiancée d'un air légèrement goguenard et délicieusement sarcastique. Il savait bien que la jeune femme à la peau de satin avait une certaine fixation sur la lingerie noire. Exclusivement. Il ne s'en était jamais plaint, ayant après tout, pour elle, entrepris ce que tous croyaient impossible pour le séduisant jeune homme : une relation à long terme. Qu'elle était belle. C'était vrai: Angela portait particulièrement bien son nom : sa beauté était angélique. Surtout en cet instant, en contre-jour, debout devant la fenêtre, splendide dans la simple robe de chambre de son fiancé. L'étudiantl'attrapa avec douceur par le bras et, sourire gourmand au visage, l'attira vers lui afin de déposer sur ses lèvres douces comme la peau d'une pêche — elle était bien sa pêche à croquer, après tout - un tendre baiser. Un sourire s'épanouit sur les lèvres d'Angela, qui se lova contre lui, féline. Qu'il l'aimait, ce petit bout de femme au regard enjôleur. Il aimait tout d'elle, même ces grains de beauté contre la peau pâle de sa gorge dont elle se plaignait constamment, même ses pieds de géante, même son étourderie naturelle lorsqu'elle laissait tout traîner chez lui alors qu'elle avait un appartement à elle. D'ailleurs, haussant l'un de ses imposants sourcils, il accorda un regard à la pièce, autour. Sa voix était amusée.

    EVAN - « Sais-tu, le fait que tu aies un appartement à toi me fascine. »
    ANGELA - « Evan, on ne va pas revenir là-dessus... Tu sais que j'aime pouvoir avoir mon bordel d'artiste, à moi. C'est temporaire, tu le sais. Je croyais que ça ne te posait pas de problèmes, tu avais dit que ça t'arrangeait. Et puis, je passe le clair de mon temps ici de toute manière. »
    EVAN - « Ce n'est pas ça. Je m'étonnais du fait que sur le sol, je vois davantage tes affaires que les miennes. »
    ANGELA - « ...!! C'est pas de ma faute, tes livres prennent tout l'espace de rangement qu'il y a! Ça, ou tes cravates! »

La bouche fine, mais expressive du jeune homme s'étira en un sourire éclatant qu'il présenta à Angela, qui n'avait pas compris que son fiancé se moquait gentiment d'elle. Après tout, elle aurait bien pu faire ce qu'elle voulait, il aimait bien que ses affaires s'éparpillent partout, elles constituaient une espèce de présence quasi permanente qui lui donnait l'agréable impression de réellement habiter avec la superbe jeune femme. C'était l'avantage de la cohabitation sans les cheveux dans le drain de la douche, touuuuuuuus ses produits qui envahiraient sa sobre armoire de pharmacie... Chez elle, son matériel de peinture traînait partout. Et elle n'était pas particulièrement talentueuse, mais peindre rendait Angela heureuse, alors Evan l’encourageait énergiquement, car le fait de la voir aussi épanouie le remplissait de joie. La jeune femme, comprenant enfin sa bévue, fit mine d'écraser ses petits poings contre la puissante poitrine de son fiancé. Elle aurait dû s'y être habituée, avec le temps, après tout. L'univers d'Evan était teinté d'une douce ironie, et, l'éditeur de 28 ans disposant d'un esprit vif et doué à la répartie, il ne pouvait s'empêcher de montrer celle-ci à sa future épouse. Et comme toujours, Angela essayait de montrer le peu d'esprit caractériel dont elle disposait.

    ANGELA - « On se demande pourquoi je me donne la peine de rester avec quelqu'un qui se moque de moi! »
    EVAN - « Parce que tu préfères être avec lui que sans lui. Et sans lui... tu reviendrais réparer ton immense erreur trop tard. Quelle tragédie. »
Et comme toujours, Evan lui répondait du tac au tac. Heureusement qu'elle s'y était habituée avec le temps, à ses répliques directes. Angela n'y voyait aucun inconvénient que parce qu'elle savait qu'ils s'aimaient tous deux et qu'elle ne le quitterait pas. La jeune femme l'aimait trop. Il était ainsi, il fallait l'avouer. Evan était l'incendie qui dormait sous les braises. Le jeune homme avait toujours le monopole du contrôle de la situation. Ç'avait toujours été ainsi, cette situation avait été instiguée par la nature, par son esprit vif argent qui le poussait à aller au-devant des désirs des autres pour satisfaire les siens. Or, les désirs tout comme l'autorité des autres avaient tendance à trouver leurs limites là où commençaient ceux du jeune étudiant en droit. Incorrigible fin parleur à l'esprit vif, il ne laisserait jamais personne le changer. Pourtant, l'air attristé que lui présenta Angela le calma. Sur un ton d'excuse, il murmura à son oreille, comme une caresse.

    EVAN - « Je suis désolé, Angela. Je ne marcherai jamais au pas. »
Elle leva les yeux vers lui. Après tout ce temps, elle ne savait toujours pas s'il était désolé de ce qu'il avait dit ou de ne jamais marcher au pas.Où donc avait-elle laissé ses partitions? Le violoncelle. Elle devait pratiquer le violoncelle. Elle peindrait plus tard.


Dernière édition par E. Lysandre Dewèn le Mar 26 Oct - 3:58, édité 4 fois
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E. Lysandre Dewèn
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MessageSujet: Re: lysander ▬ she shot me down, bang bang. i hit the ground, bang bang.   lysander ▬ she shot me down, bang bang. i hit the ground, bang bang. EmptyMar 26 Oct - 2:52

three years ago ▬ tear you to pieces and rip you apart.
.

NOTE: la tentative de suicide se déroule il y a trois ans. Le flashback, soit l'accident, se déroule peu après leur mariage, il y a quatre ans.

Les lumières étaient éteintes comme chaque fois qu'il quittait son appartement, et comme souvent à son retour, Evan ne les alluma pas. Il se contenta de s'assoir au creux de l'un des fauteuils, le visage vide. Le jeune homme de 24 ans jeta un œil aux alentours. L'endroit était pratiquement vide. Il s'était débarrassé de tout ce qui pouvait LA ramener à son esprit, ramener son visage aux traits fins encadré de longues boucles noires pour que celui-ci le hante davantage. Il glissa un disque dans sa radio, qu'il écoutait tous les jours sans parvenir à l'écouter jusqu'au bout. Trop difficile, c'était trop cruel de s'acharner ainsi sur quelqu'un, y compris soi-même. Pourtant, Evan s'obstinait. Les premières notes du concerto pour violoncelle de Brahms se firent entendre, pures dans le silence ambiant. Il s'agissait de l'enregistrement d'un récital d'examen qui datait de quelques mois. Le jeune homme ferma les yeux, laissant la musique le pénétrer et le couper, laissant sa chair à vif pour l'assaut final. Le morceau avançait et sa tête basculait vers l'arrière tandis qu'il perdait tout contact avec le réel. Tout autour évoluait en fonction de la musique mélancolique qui se faisait entendre. Le second mouvement arrivait, qu'il ne parvenait jamais à écouter. Parce que c'était le sien, avait-elle dit. Elle l'avait joué pour lui. Parce qu'elle l'aimait. Pause. Les notes parvenaient à nouveau à ses oreilles. Non. C'était trop dur. Il tendit un bras vers la radio avant de se raviser. Il payait. Depuis cette nuit fatidique, il payait au prix fort à l'aide de sa douleur, ne laissant aucune chance à sa plaie de cicatriser. Evan sombrait de plus en plus, effleurant la limite entre folie et raison. Evan. Lysandre. Il ne s'appelait plus Lysandre depuis cette nuit. Parce que personne ne parviendrait à prononcer ce prénom comme elle le faisait. Evan. La douleur physique vint se joindre à la douleur de l'âme alors que sur le coup, Evan laissait retomber la lame de rasoir. Des veines de son poignet gauche s'échappait un flot de sang et il lui semblait sentir sa vie s'échapper avec le précieux flux vital. Le second mouvement continuait de jouer, et toujours pas de larmes dans ses yeux. Il se l'était juré, il n'y avait pas droit. Trop facile, les larmes. Trop facile après ce qu'il avait fait.
* * *
« Du Dvorak », s'entendit-il dire, reconnaissant le son de sa propre voix rieuse et euphorique. « Tu vas jouer du Dvorak avec l'Orchestre Symphonique! Mekarski, te voilà devenue une vedette! » La jeune femme eut un petit rire nerveux. « Arrête ça, Lysandre... C'est seulement à la Place du Parc. En plein air, avec un match de baseball comme bruit de fond. Plus loin que le deuxième rang, on n'entendra rien. » Ils s'étaient mariés quelques jours auparavant, et Lysandre rayonnait de bonheur. Il avait fait exprès de changer, pour elle. Parce que son ancien comportement vif et impétueux la blessait souvent. Mais elle l'aimait. C'était ce qui importait réellement. Le son de sa voix, le son de sa voix si pure, si douce qu'il aurait pu mourir à l'instant même, heureux comme nul autre homme ne l'était...

« Bob entendra. Bob t'adore déjà. » Il rit de bon cœur, une main sur le volant de sa voiture, l'autre qui caressait avec douceur la main fine d'Angela Mekarski, elle-même riant et rougissant de la manière la plus exquise qui soit. « Ah, oui? Et depuis quand Robert Warrens et toi êtes-vous devenus de si bons amis? » Sa voix, si douce, semblait rythmer son coeur... « Mais depuis le récital, chère amie. Depuis la critique qu'il en a faite. C'est mon meilleur pote, maintenant, Bob. » Elle avait eu tous les prix, gagné tous les cœurs. Elle avait ébloui tout le monde. Les trois journaux avaient envoyé des journalistes parce que le bruit courait déjà de ce qu'elle était. On n'avait rien vu de tel pour un récital d'examen. Le second mouvement, avait écrit Warrens, n'aurait pu être joué de façon plus splendide. Lysandre sourit à cette pensée. C'était le sien, le second mouvement. La violoncelliste lui avait dit qu'elle jouerait le second mouvement pour lui. Elle avait raflé tous les prix. Avait éclipsé tous les violoncellistes jamais sortis de la faculté de musique. Et aujourd'hui, l'Orchestre Symphonique l'avait appelée. Pour jouer le concerto pour violoncelle de Dvorak. Inouï. Lysandre était revenu de Boston pour l'occasion, délaissant les couloirs anciens de la faculté de droit de Harvard pour revenir à sa ville natale. Ils étaient allés au restaurant le plus huppé en ville pour fêter cela et avaient claqué 100 $ de la bourse en droit de Lysandre.

« Il va pleuvoir pendant tout le concert », dit-elle. Les essuie-glace jouaient leur rythme saccadé sur le pare-brise. C'était toute une averse. « La scène est couverte », répliqua-t-il d'un ton léger. « Et les dix premières rangées aussi. Et puis, s'il pleut, tu n'auras pas à te battre contre l'équipe de baseball. Tu gagnes sur tout. » Il souriait. Peut-être avait-il l'air idiot, qui sait? Il se sentait plus heureux que jamais, simplement à l'abri dans cette auto, avec celle qu'il aimait. « Eh bien, tu es drôlement euphorique ce soir. » Elle ne le regardait plus, à présent. « Oui, effectivement. Plutôt euphorique. Extrêmement euphorique. » Il doubla une automobile qui semblait peiner. « Oh, merde », dit Angela. Je vous en prie, dit la voix perdue dans le néant de Lysandre, sur la civière qui l'emmenait d'urgence à l'hôpital. Il ne le savait pas. Oh, je vous en prie. Mais il était là, maintenant, il s'était obligé à revenir là. Il était sans pitié. Comment aurait-il pu en être autrement? Tellement ouvert... la pluie pouvait, semblait-il, tomber à travers.

« Oh, merde », dit-elle encore une fois. « Quoi? » s'entendit-il dire, étonné par ce juron. Et il vit tout commencer, là, exactement là. Le moment exact. Les essuie-glace au sommet de leur arc. Il venait de doubler une automobile bleue qui n'avançait pas assez rapidement. Elle se taisait. Il lui jeta un coup d'oeil et vit ses mains fines qui s'étreignaient sur ses genoux. Elle avait la tête baissée. Que se passait-il? « J'ai quelque chose à te dire. » Silence. « De toute évidence. » Oh, ciel, il était si vite sur la défensive. Elle le regarda, alors. Des yeux noirs, comme personne d'autre. « J'ai promis. J'ai promis que je te parlerais ce soir. » Promis? Il essaya de dire- en se regardant essayer: « Angela, qu'est-ce qu'il y a? » Ses yeux, fixés droit devant elle, à nouveau. Ses mains. « Tu es parti un mois, Lysandre. » Sèchement, sur la défensive. « Je suis parti un mois, oui. Tu sais pourquoi. » Il était parti quatre semaines avant son récital. S'était convaincu et l'avait convaincue que c'était raisonnable. Était parti faire une "cure de relaxation" selon les dires de Lucè, sa meilleure amie, avec laquelle il y était allé. Cette période était trop importante pour Angela. Trop lourde de conséquences. Elle répétait huit heures par jour, il voulait la laisser se concentrer. Il était parti, et lui avait téléphoné trois fois par semaine. « Tu sais pourquoi », s'entendit-il répéter. Voilà, c'était enclenché. « Eh bien, j'ai réfléchi. » Pause. « On devrait toujours réfléchir. » Ses mains étaient crispées sur le volant, comme s'il savait que l'assaut final arrivait et qu'il s'y accrochait désespérément, afin d'avoir quelque chose de stable à quoi se raccrocher. « Lysandre, ne sois pas si... » Coupe. « Qu'est-ce que tu me veux? Qu'essaies-tu de me dire, Angela? » Et alors, alors ...

« Mark m'a demandé de l'épouser. » Mark? Mark Rodgers, son accompagnateur. Il étudiait le piano : joli garçon, gentil, un peu efféminé. Ça n'allait pas. Lysandre ne comprenait pas. « Bon, ça peut arriver. Ça peut arriver quand on a un but commun pendant quelque temps. Idylle de théâtre. Il est tombé amoureux. Angie, c'est facile de tomber amoureux de toi. Mais pourquoi me le dis-tu ainsi? » Long silence. « Parce que je vais dire oui. » Aucun avertissement. À bout portant. Rien ne l'avait jamais préparé à ce coup. Une nuit d'été, mais par le ciel, il avait tellement froid! Tellement froid, tout d'un coup. « Comme ça, tout simplement? » Réponse réflexe. « Non, pas comme ça tout simplement. Ne sois pas si froid, Lysandre. » Il s'entendit émettre un son. Entre rire et exclamation inarticulée, il frissonnait bel et bien. Ne sois pas si froid, Lysandre. « C'est le genre de chose qui arrive, c'est tout. » dit-elle en se tordant les mains. « Tu te contrôles toujours tellement, tu es toujours en train de réfléchir, de planifier. Planifier que j'avais besoin d'être seule pendant un mois. Expliquer pourquoi Mark est devenu amoureux de moi. Il a besoin de moi. Je peux voir comme il a besoin de moi. Il est capable de pleurer, Lysandre ... » De pleurer? Tout s'en allait en lambeaux. Qu'est-ce que les larmes avaient à y voir?

« Si j'avais su que tu aimais les numéros à la Niobé... » Cesser de frissonner, à tout prix. « Ce n'est pas que j'aime les larmes! Ne sois pas méchant, je t'en prie. Je ne pourrais pas le supporter... Lysandre, c'est que tu ne t'es jamais laissé aller, tu ne m'as jamais fait sentir que j'étais indispensable. Je suppose que je ne le suis pas. Mais Mark... Mark pose sa tête sur ma poitrine, quelques fois, après. » Clac. Tiré. One man down. « Oh, de grâce, Angie, non! » Exclamation. « C'est vrai! » La pluie tombait plus dru. Il avait du mal à respirer, à présent. Pas la force de la regarder, celle qui lui avait dit qu'il était un harpiste, et son cœur à elle la corde qu'il faisait vibrer. « Alors il joue aussi de la harpe? Doué le gars, non? » Dieu du ciel, un tel coup. Il avait tellement froid. Elle pleurait. « Je ne voulais pas que ça se passe ainsi ... » Elle ne voulait pas que ça se passe ainsi. Comment avait-elle voulu que ce soit? Oh, Dieu du ciel ... « Ça va. » se prit-il à dire. Incroyable. D'où lui venait ce sang-froid? Toujours du mal à respirer. La pluie sur le toit, sur le pare-brise. « Ça ira. » Et ses larmes, à elle ... « Non... Quelquefois, ça ne peut pas aller. » Pas bête, pas bête, la demoiselle. Autrefois, il aurait tendu la main pour la toucher. Autrefois? Dix minutes plus tôt. Avant, avant ce froid. L'amour, la plus profonde des discontinuités.

    La plus profonde? Non, pas tout à fait.

Car ce fut à ce moment-là que le moteur de l'automobile les précédant décida de lâcher. Flash. Exclamation. Peur... Il manquait d'espace pour passer. Il allait emboutir les deux voitures. Sauf qu'il y avait assez de place, avec la largeur d'un bras en plus s'il passait à gauche. Il y avait eu la place, il le savait, il avait vu le film au ralenti tant de fois dans sa tête. Un bras, trente centimètres. Pas impossible. Douteux avec la pluie, mais... Il essaya. Il évita de justesse l'auto qui tournoyait, heurta le garde-fou, poursuivit sa course en travers de la route et emboutit une automobile mauve qui n'avançait plus. Sa ceinture était bouclée. Celle d’Angela, non. Tout était dit, sauf la vérité. Car en vérité, il y avait bien eu trente centimètres de dégagement, peut-être vingt, mais plutôt quarante. Assez, s'il avait agi aussitôt la brèche aperçue. Mais il ne l'avait pas fait, non? Quand il avait enfin essayé, il ne restait que dix ou quinze centimètres, pas assez, surtout la nuit, sous la pluie, à 90 à l'heure. Vraiment pas assez. « Ç’aurait dû être moi. » avait-il dit, les seuls mots qu'il prononcerait à propos de sa mort. Il n'avait certainement pas le droit de pleurer. Trop hypocrite, pleurer. Une partie du prix à payer, donc; pas de larmes, pas d'abandon.
* * *
Niobé, avait-il dit. Un numéro à la Niobé. Quel esprit, les défenses toujours dressées si vite. La ceinture bouclée. Il avait eu si froid, pourtant, il avait eu tellement froid. Les larmes, semblait-il, avaient beaucoup à y voir. Il faisait jouer la bande, comme le film intérieur, comme la voiture qui dérapait, la bande du récital. Et il écoutait, toujours, jusqu'au second mouvement, pour essayer d'entendre le mensonge. Son mouvement, pour lui, elle l'avait dit. Parce qu'elle l'aimait. Donc ce devait être un mensonge. On devait pouvoir l'entendre, malgré Robert Warrens et tous les autres. Sûrement, on devait pouvoir l'entendre, le mensonge? Mais non. Il n'y avait que l'amour qu'elle portait dans cette musique, dans cette musique parfaite. Incandescente. Et cela le dépassait. Aussi, chaque fois, il en arrivait à ne plus pouvoir écouter la bande sans pleurer. Et il n'avait pas le droit de pleurer. Voilà. Elle l'avait quitté et il l'avait tuée, et on n'a pas le droit de pleurer quand on a fait une chose pareille. On paie le prix, c'est tout. Ce qu'il faisait, à présent. Les veines ouvertes, sombrant de plus en plus rapidement dans l'inconscience. Et encore la musique de son récital. Brahms, toujours. Fin de la leçon. Il était temps de mourir.

Il y avait eu l'obscurité. La sensation d'un mouvement, d'être déplacé. Les étoiles, très proches, puis à une impossible distance, et qui s'estompaient. Tout s'était estompé. L'impression suivante arriva brouillée : il vit, comme à travers la pluie sur une vitre, des lampes aveuglantes et des silhouettes grises se mouvant obscurément au-delà de leur lumière. Il était calme à présent, mais il se sentit bientôt emporté de nouveau, comme une marée qui se retire dans la mer obscure et sans discontinuité. Sauf qu'il était là. Vivant. Evan ouvrit les yeux : il revenait de loin. Et après avoir parcouru tout ce chemin, il semblait se trouver sur un lit, ou plutôt un lit d'hôpital, dans une pièce où, de fait, de fortes lumières éclairaient tout. Il était très faible. Pourtant, la souffrance physique était étonnamment atténuée. Quant à l'autre sorte de souffrance, se la permettre était si nouveau pour lui que c'en était presque un luxe. Il prit une lente inspiration, pour signifier la vie, et une autre pour accueillir le chagrin.

« Oh, Angela. » souffla-t-il, c'était à peine un son. Autrefois interdit, le plus interdit de tous les noms. Mais avant la mort, il y avait eu l'intervention, et l'absolution qui lui permettaient enfin de pleurer. Mais il n'était pas mort. Il était en vie, et les yeux remplis de douceur de celle qui s'occupait de lui le ramenèrent au royaume des vivants, chassant au loin les ombres grises. Le jeune homme tenta de parler, mais ses lèvres sèches s'ouvrirent sur de l'air, un air qui sentait la mort, le sang. Evan n'eut pas le courage de faire sortir quelques mots, il se contenta de fixer le mur blanc. De longues minutes lui furent nécessaires, mais il finit par parvenir à fixer son regard et à voir de qui il s'agissait. Un sourire étira ses lèvres sèches, et il sentit du sang dans sa bouche là où celles-ci s'étaient rompues. « Salut, Enea. » Lentement, avec dans chacun de ses gestes la plus grande douceur du monde, sa meilleure amie médecin posa une main sur sa joue et força elle aussi ses lèvres à s'étirer. Elle la voyait déjà, la différence, dans le regard de son meilleur ami qui, pour la première fois depuis des mois, lui souriait véritablement. Elle avait vu le vif argent en lui se mettre de côté pour sa défunte femme, parce qu'il croyait l'accomoder ainsi. Elle avait vu le cif argent en lui mourir avec Angela. Mais aujourd'hui, dans ce simple sourire, elle vit l'espoir d'un lendemain éclatant. Aussi, malgré le sang, malgré la douleur, malgré la tristesse et le large bandage autour du poignet gauche d'Evan, la jeune femme sut que les choses s'amélioreraient. Remerciant le ciel de lui renvoyer son imbécile de meilleur ami, elle fit entendre sa voix douce. « Heureusement que tu es vivant, sinon je t'aurais tué... Bon retour parmi nous, amigo. Prends ton temps, repose-toi. Je m'occuperai de toi aussi longtemps qu’il le faut. » Elle continua de sourire, ne se doutant pas qu’à présent qu’il avait obtenu le Pardon, la Rédemption, elle était le baume qui cicatrisait ses blessures.


Dernière édition par E. Lysandre Dewèn le Mar 26 Oct - 4:02, édité 7 fois
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MessageSujet: Re: lysander ▬ she shot me down, bang bang. i hit the ground, bang bang.   lysander ▬ she shot me down, bang bang. i hit the ground, bang bang. EmptyMar 26 Oct - 2:52

whatthefuck ▬ two minutes. seventeen seconds.
.


Et il s'écrasa au sol.

« Un peu plus de café, Monsieur Dewèn? Votre père devrait arriver sous peu signer la nouvelle entente. » La réceptionniste était décidément charmante. Le sourire qu’elle lui décernait reflétait néanmoins la plupart de ses intentions : se faire épouser d’un homme riche et ne plus jamais avoir à travailler de sa vie. Vice-Président. Il était Vice-Président de la firme de son père, section administration. La plaque sur son bureau le montrait bien : Evan L. Dewèn, VP. Le jeune homme se leva, dominant la jeune femme de sa haute stature, et marcha jusqu’à la fenêtre, qui lui montrait une vue appréciable du quartier des affaires de New York.

« Salut, Evan. Écoute, j’ai un dossier important à régler et je n’ai pas le temps de m’occuper des cargos du Venezuela. C’est pour toi. » Aussi rapidement et sèchement qu’il le pouvait, bien entendu. Son frère cadet, haut cadre dans la compagnie familiale depuis des années déjà, avait tendance à oublier sa place dans la hiérarchie. Et Evan, lui, ne la lui rappelait jamais … Car alors il aurait affaire au président. Son père. Qui arrivait à l’instant : Evan le savait bien. C’était limpide : les employés vaquaient à présent tous à leurs occupations, alors que quelques minutes auparavant, l’un draguait l’autre, l’une envoyait à toute vitesse des SMS à son chéri … Cela aurait fait fulminer James Dewèn. Mais encore aurait-il fallu qu’il le sache … Et Evan n’était pas près de lui dire. Il était devenu ce qu’il n’avait jamais été auparavant : vaincu. Son regard se porta encore sur la vue de la fenêtre: le soleil disparaissait à l'horizon. Puis, soudain, tout redevint noir.

Et il se releva, sonné, se jurant que jamais cette vision ne se produirait.


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MessageSujet: Re: lysander ▬ she shot me down, bang bang. i hit the ground, bang bang.   lysander ▬ she shot me down, bang bang. i hit the ground, bang bang. EmptyMar 26 Oct - 2:52

lysander ▬ she shot me down, bang bang. i hit the ground, bang bang. 415810


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MessageSujet: Re: lysander ▬ she shot me down, bang bang. i hit the ground, bang bang.   lysander ▬ she shot me down, bang bang. i hit the ground, bang bang. EmptyMar 26 Oct - 8:56

CHAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAACE lysander ▬ she shot me down, bang bang. i hit the ground, bang bang. 994746 lysander ▬ she shot me down, bang bang. i hit the ground, bang bang. 832269 Tu me garderas un petit lien j'espère lysander ▬ she shot me down, bang bang. i hit the ground, bang bang. 938648

Bienvenue parmi nous et surtout bonne chance pour continuer ta fiche (soit dit en passant j'aime beaucoup ta façon d'écrire lysander ▬ she shot me down, bang bang. i hit the ground, bang bang. 484131 )
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MessageSujet: Re: lysander ▬ she shot me down, bang bang. i hit the ground, bang bang.   lysander ▬ she shot me down, bang bang. i hit the ground, bang bang. EmptyMar 26 Oct - 12:05

Bienvenue =)
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MessageSujet: Re: lysander ▬ she shot me down, bang bang. i hit the ground, bang bang.   lysander ▬ she shot me down, bang bang. i hit the ground, bang bang. EmptyMar 26 Oct - 12:44

wah, j'aime beaucoup le début de ta fiche. je te réserve chace. lysander ▬ she shot me down, bang bang. i hit the ground, bang bang. 719151
autrement, bienvenue parmi nous. lysander ▬ she shot me down, bang bang. i hit the ground, bang bang. 938648
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MessageSujet: Re: lysander ▬ she shot me down, bang bang. i hit the ground, bang bang.   lysander ▬ she shot me down, bang bang. i hit the ground, bang bang. EmptyMar 26 Oct - 13:37

GOSH. comment ca fait trop longtemps!!!
je suis décidemment heureuse d'avoir envoyé ce mail de pub depuis prelude, je retrouve des gens lysander ▬ she shot me down, bang bang. i hit the ground, bang bang. 994746

deja, BIENVENUE sur le forum.
ensuite, bon courage pour ta redaction de présentation ^^
mème si je vois que tu as deja bien commencé ^^

et merci de ton inscription.

au passage, je vois que ton perso' est avocat, faudra que je te réclame un lien xD
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MessageSujet: Re: lysander ▬ she shot me down, bang bang. i hit the ground, bang bang.   lysander ▬ she shot me down, bang bang. i hit the ground, bang bang. EmptyMar 26 Oct - 17:05

Reserve moi un lien aussi lysander ▬ she shot me down, bang bang. i hit the ground, bang bang. 938648
Bienvenue :)
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MessageSujet: Re: lysander ▬ she shot me down, bang bang. i hit the ground, bang bang.   lysander ▬ she shot me down, bang bang. i hit the ground, bang bang. EmptyMer 27 Oct - 3:32

t'es vachement agréable à lire, je tiens à le dire, primo. et secundo, réserve moi un lien lysander ▬ she shot me down, bang bang. i hit the ground, bang bang. 415810
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E. Lysandre Dewèn
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MessageSujet: Re: lysander ▬ she shot me down, bang bang. i hit the ground, bang bang.   lysander ▬ she shot me down, bang bang. i hit the ground, bang bang. EmptyMer 27 Oct - 14:09

Maggie avec plaisir, et merci beaucoup! (Leighton, en plus!! *-*)
Merci, Carson et Sloane! :)

STAAAAAAAAAAACEUH!!!!! Ma Stace roulée dans du nutella! lysander ▬ she shot me down, bang bang. i hit the ground, bang bang. 593955
Trop contente d'être ici! :D Et ui, on se fera un lien de la mort qui tue! <3

Merci Nérina, pas de problème!

Ozalee ; merci! Et va voir tes mp ^^



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E. Lysandre Dewèn
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MessageSujet: Re: lysander ▬ she shot me down, bang bang. i hit the ground, bang bang.   lysander ▬ she shot me down, bang bang. i hit the ground, bang bang. EmptyMer 27 Oct - 14:25

Pardon du dp, mais c'est terminé (je crois bien ^^')! lysander ▬ she shot me down, bang bang. i hit the ground, bang bang. 58412 (ce smiley gère.)
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MessageSujet: Re: lysander ▬ she shot me down, bang bang. i hit the ground, bang bang.   lysander ▬ she shot me down, bang bang. i hit the ground, bang bang. EmptyMer 27 Oct - 14:51

bon, la flemme de me reconnecter sous nolan donc...

MAGNIFIQUE!! c'est toujours autant un plaisir de te lire...
j'aime beaucoup le caractère de ton personnage!

bref, tu es VALIDE!
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E. Lysandre Dewèn
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MessageSujet: Re: lysander ▬ she shot me down, bang bang. i hit the ground, bang bang.   lysander ▬ she shot me down, bang bang. i hit the ground, bang bang. EmptyMer 27 Oct - 15:05

WAAAAAAAAAAAH MERCIIIIIIII ♥
te nems!! :)
(et pis je veux un lien. parce que figure-toi que toi non plus t'as rien perdu de ta plume, et ça m'a bien manqué de rper avec toi!)
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Alessa M. Galioni
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MessageSujet: Re: lysander ▬ she shot me down, bang bang. i hit the ground, bang bang.   lysander ▬ she shot me down, bang bang. i hit the ground, bang bang. EmptyMer 27 Oct - 15:07


(a)
han merci, ca me touche lysander ▬ she shot me down, bang bang. i hit the ground, bang bang. 938648
pour la peine, je te demanderais un lien avec mes deux perso' lysander ▬ she shot me down, bang bang. i hit the ground, bang bang. 832269
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E. Lysandre Dewèn
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MessageSujet: Re: lysander ▬ she shot me down, bang bang. i hit the ground, bang bang.   lysander ▬ she shot me down, bang bang. i hit the ground, bang bang. EmptyMer 27 Oct - 15:33

OWIIIIIII ♥
bon, j'arrête de flooder dans ma propre présa (a)
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MessageSujet: Re: lysander ▬ she shot me down, bang bang. i hit the ground, bang bang.   lysander ▬ she shot me down, bang bang. i hit the ground, bang bang. Empty

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