Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le coffret Collection Alakazam-ex ?
Voir le deal

Partagez | 
 

 Sing us a song, we play with our life. You sing a story and I live it ♣ Oz.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Evan L. Boleyn
Evan L. Boleyn


Messages : 138
crédit : Stace
métier : Journaliste



This is me
age: 24 y.o.
flashforward:
Relations: Sing us a song, we play with our life. You sing a story and I live it ♣ Oz. Vide
MessageSujet: Sing us a song, we play with our life. You sing a story and I live it ♣ Oz.   Sing us a song, we play with our life. You sing a story and I live it ♣ Oz. EmptyMer 27 Oct - 22:41

Sing us a song, we play with our life. You sing a story and I live it ♣ Oz. Mbsitg Sing us a song, we play with our life. You sing a story and I live it ♣ Oz. 35mo4rp
« Summer has come and passed
The innocent can never last
Wake me up when September ends »

Je me mordis la lèvre inférieure, à fixer mon lit, toujours en sous-vêtements une heure et demi avant le concert. J’étais impatiente, pressée, anxieuse, surexcitée. Ce soir, ce sera la première fois que je rencontrerais Ozalee, nous nous sommes rencontrées il y a un moment, grâce à son blog, j’en avais marre de bloquer sur un article et avais décidé de me balader sur une plateforme, et voilà, le destin m’avait fait choisir celui-ci. Mais j’en fus automatiquement choquée, comment pouvait-elle dire que cet album était le meilleur de ce groupe ?! Avait-elle écouté leur tout premier ? Si vrai, si vivant, si personnel ? Aussitôt, je lui écrivais un mail pour lui donner mon point de vue. Nous avions commencé à parler et c’était devenu une routine, un rendez-vous que je ne ratais jamais. A présent, nous allions voir un concert ensemble pour la première fois. Finalement, j’optais pour un jean noir, un débardeur et ma veste en cuir. Simple, confort, parfait pour sautiller dans tous les sens, avec des converses, bien sûr – mes bottes habituelles n’auraient pas été parfaites – même si j’étais plus petite, cela convenait mieux. Je rajoutais un trait noir sur mes yeux, mettais un chouchou dans ma poche, prenait mes clefs avec regret. Malgré les réparations (qui m’avaient couté un prix exorbitant), mon anglaise avait été responsable de la mort de ma colocataire et je m’en voulus soudainement d’être ravie de voir l’une de mes idoles et une inconnue rencontrée sur le net.

Plusieurs minutes plus tard, quatre coups de klaxons et une priorité grillée, j’arrivais. On voyait bien que tous étaient impatients, ravis et tout aussi surexcités que moi. J’avançais dans le parking sous certains regards interrogateurs d’hommes ivres avant même le début du spectacle. Non, la voiture ne se conduit pas seule, regardez au niveau du passager… Enfin ! Une place, je me gare rapidement, prend mes affaires et sors. « BOLEYN ! » Je regarde derrière moi, cherchant la provenance de nom patronyme et découvre un homme d’une trentaine d’années consommées s’approcher « Euh dis Boleyn, c’est moi qui couvre le concert hein pas toi hein, mais moi hein. » Je le regarde en haussant un sourcil « Je sais Franck. », « Qu’est-ce que tu fais là alors hein ? », « Je vais voir le concert d’un de mes groupes préféré peut-être… Bien, hum. J’y vais avec quelqu’un donc, elle doit m’attendre, je vais te laisser désolée. Bon concert, à Lundi… », Me lançant un regard libidineux, il me dit qu’il comprenait mieux certaines choses. Je ne percutais pas et avançais dans la foule. J’étais impatiente de rencontrer cette jeune femme, depuis qu’elle était morte, Meg’, je me sentais très seule, je n’avais plus vraiment d’amis. D’accord, je n’étais pas la plus bavarde des personnes qui puisse exister, je préférais écouter. J’espérais bien m’entendre avec elle, on ne sait jamais… On pourrait devenirs amies peut-être… De nouveau, je me mordis la lèvre inférieure, un tic récurrent qui trahissait mes états d’âmes.

« Bonsoir votre billet s’il vous plait… » Je le montrais bien sur, attendais, subissais une fouille au corps. « Qu’est-ce que c’est que ça ?! », je soupirais et répondis « ma carte de presse », la jeune femme n’en demanda pas plus, arrêta sa fouille et me laissa rentrer. Et un appareil photo qui passe sans se faire remarquer. Un de plus. « Pardon, excusez-moi… » Je restais stoïque, ça allait être la première fois que je ne verrais pas ce groupe en étant dans la fosse, écrasée par tous ces fous. Peut-être était-ce mieux ? Je le verrais bien ce soir. Après tout peut-être, car plus j’avançais, mieux on voyait la scène. Mais il n’y aurait surement pas de montées sur scène pour nous, de bise par la part de Billie Joe ni rien, et oui, j’avais beau avoir vingt-quatre ans, je n’en restais pas moins une fane de la première heure. Enfin, pas moi, ma mère… Mais j’avais été élevée avec beaucoup de musique, et depuis Dookie, j’étais folle d’eux. Était née la folle intention de me servir de ma carte de presse pour pouvoir les approcher, mais je n’étais pas vraiment sure que ce soit une bonne idée. Mais je pourrais toujours tenter, avec la jeune femme si jamais elle pensait que c’était une bonne idée, enfin, si elle était aussi folle d’eux que moi. Et d’un autre côté, j’espérais ne pas avoir affaire à une hystérique, je n’aimais personne moins qu’elles, ces filles prêtent à retirer leurs t-shirts, celles hurlant à s’en casser les cordes vocales et à nous casser les tympans.

Je sortis mon téléphone mobile, et tapais rapidement sur le clavier « je suis arrivee, ou es-tu ? xx » revenant en arrière, je corrigeais le manque d’accents et l’envoyais. Un verre de bière s’approchant d’un peu trop près de mes cheveux, je les attachais rapidement et me rapprocha de la balustrade. Je regardais les mouvements dans la fosse, attendant une réponse de mon amie de la soirée, regardant les gens, les sourires, les regardant bouger, sautiller, s’impatienter...


HJ : DÉSOLÉE, C'EST PAS TOP, JE FERAIS MIEUX LA PROCHAINE FOIS :(
Revenir en haut Aller en bas
Ozalee O. Waissel
Ozalee O. Waissel
IF YOU'RE LOOKING FOR ME, I'M IN VIP.

Messages : 351
crédit : american-indian.
métier : dirigeante d'entreprise.
humeur : bizarre. flottante !



This is me
age: 20 ans.
flashforward:
Relations: Sing us a song, we play with our life. You sing a story and I live it ♣ Oz. Vide
MessageSujet: Re: Sing us a song, we play with our life. You sing a story and I live it ♣ Oz.   Sing us a song, we play with our life. You sing a story and I live it ♣ Oz. EmptyVen 29 Oct - 15:17


    Sing us a song, we play with our life. You sing a story and I live it ♣ Oz. 3342ag7
    (c) american-indian

    S’apprêter à être excitée, à s’enivrer d’adrénaline, s’apprêter à rencontrer cette fille au visage inconnu qui néanmoins était une partie intégrante de mon quotidien. Lui parler était aussi naturel que d’apposer mes écouteurs sur mes oreilles, de caler la mèche de cheveux rebelle qui venait irrémédiablement obstruer mon champs de vision, oui, échanger mon opinion sur le dernier album des red hot dans un mail enflammé, ça n’était pas plus bizarre que de réécouter deux fois le même morceau de blink dans mon univers paradoxal. Je songeais, perturbée mais folle de bonheur en même temps, à ce que pouvais être le visage d’Evan. J’imagine premièrement une rousse électrisante, moderne, le regard brûlant. Peut-être qu’on se ressemble, qu’elle est aussi blonde et perdue dans ses pensées que moi. Ou alors… une brunette discrète, dont l’essentiel de l’intérêt résidait en des secrets bien gardés. Des yeux qui pétillent, lancent des éclairs pour mieux les reprendre. Oh, et puis peu importe qu’elle soit laide ou divine, tassée ou élancée, c’était Evan, c’était Greenday aussi. L’occasion d’évacuer les idées noires qui s’étaient emparé de mon quotidien depuis cet affreux coma. Je n’appellerais jamais cet événement le blackout, c’était entendu, car blackout évoquait l’alcool. Je ne touchais pas à un verre, donc je n’avais rien à voir avec un quelconque blackout. Question de pure logique… j’avais besoin d’oublier cette histoire le temps d’une nuit que mon mari était mort et que mon existence, une fois encore, prenait un tournant inattendu.
    J’enfilais une vieille robe confortable, d’un bleu terreux, avec des bottines plates, confortable. Je laissais mes cheveux détachés. J’aimais ce que me reflétais le miroir, l’image d’une fille souriante, d’une fille accueillante. J’étais diablement prête, quand on vint frapper à ma porte. Mince, Lysandre attendait quelqu'un? Je lissais un pli imaginaire de ma tenue, et accourais à l'entrée. Le visiteur était un homme baraqué, en habits de ville. Ses traits ne me disait rien, mais vraiment rien, j'avais beau disséquer tout mes souvenirs... Je me tenais donc presque tétanisé face à cette personne sortie de nulle part.
    - Mademoiselle Waissel? Nous n'avons pas été présentés, je crois. J'étais le garde du corps de monsieur votre mari... paix à son âme.
    - Enchanté...
    - Sans importance. Puisque vous reprenez les fonctions de Waban, je pense qu'il est nécessaire que je continue à jouer mon rôle auprès de vous, pour votre sécurité.
    - Très bien. Je m'apprêtais à me rendre à un concert, pour me détendre ... Vous n'êtes pas chargé de me suivre aux concerts, si ?
    - Si. Mais ne vous inquiétez pas, je suis discret. La preuve, ça fait bien trois ans que je vous connais, et vous ne m'aviez pas encore remarqué.
    C'est ce qui s'appelle faire un looping complet dans le chemin de l'existence. Je me pose encore cette question ; en quoi mon mari était-il arrangé par le fait que je reprenne son entreprise? Pourquoi Waban s'était-il laissé aller à me confier les clefs de quelque chose d'aussi... énorme? Le garde du corps pris ses aises, le temps que j'attrape mon billet. Il me fit signe de partir devant, il suivait. J'hélais un taxi, et une fois sur place, tentait de me détendre. Mon dieu, la foule était dense. Une vibration dans ma poche... J'en sortis mon portable, et un message de mon bodyguard s'afficha. " ENTREE ARRIERE." Il était bien gentil celui là... J'étais sensée arrivée par les coulisses? Néanmoins plus j'y réfléchissais, plus ça me paraissait logique. Une foule, pour m'assassiner, ce serait un super bon plan. Je daignais me déplacer, retrouvait mon escorte exceptionnelle, qui en gentleman me guida dans les dédalles qui menait au lieu véritable du concert. Mon téléphone vibra à nouveau... Evan m'attendait. J'étais à moins d'un mètre de la scène, dans un coin obscur. Je remarquai une tête brune, penchée sur un petit écran. Je tapai rapidement une réponse, qui disait en substance " Je suis la blondinette à côté de la scène. Tu me rejoins? " Je souris à moi-même, alors que le groupe saluait la foule et entamais " Holiday " . J'avais l'art d'être là à l'instant I...
t'as pas à rougir de ton post, moi aussi j'ai intérêt à faire mieux après
Revenir en haut Aller en bas
Evan L. Boleyn
Evan L. Boleyn


Messages : 138
crédit : Stace
métier : Journaliste



This is me
age: 24 y.o.
flashforward:
Relations: Sing us a song, we play with our life. You sing a story and I live it ♣ Oz. Vide
MessageSujet: Re: Sing us a song, we play with our life. You sing a story and I live it ♣ Oz.   Sing us a song, we play with our life. You sing a story and I live it ♣ Oz. EmptyDim 31 Oct - 20:49

Je jetais un coup d’œil sur mon mobile pour voir la réponse de la jeune femme : « Je suis la blondinette à côté de la scène. Tu me rejoins? » , Le lapin rose et alcoolique sortit de scène au même instant, je lui envoyais un « ok » rapide et lorsque les flammes déchirèrent la scène sur les premières notes de « Holiday », je ne pu m’empêcher de prendre une photo de la scène et de tous sur scène. Je me retournais et avançais, ou plutôt tentais de me frayer un chemin entre des fans déchainés. « Bonjour, je suis journaliste et… Je dois descendre parce que mon collègue est… malade… Trop de bière, vous voyez ? » Il analysa ma carte et accepta, ce qui m’étonna fortement. Pourquoi n’avais-je pas utilisé ça plus tôt ? Quel sympathique stratagème. J’apparaissais à côté d’une blondinette habillée d’une robe bleutée et avec un petit sourire, je la saluais « Bonsoir. Ozalee ? » et là, si je m’étais trompée, ça allait être le drame, je trouvais que malgré le fait qu’elle soit blonde, elle avait parfaitement le visage d’une Oz’, ce petit air dans la lune, ce petit sourire qui dit qu’on en a beaucoup bavé.

Une fois qu’elle m’avait confirmée son identité, je ne pu m’empêcher, après quelques minutes, de me replonger vers elle : « Je… Enfin, c’est peut-être normal mais, il y a un homme là-bas, dans le fond, qui te regarde toute les deux secondes, et… il n’a pas vraiment-vraiment l’air commode » , je lui adressais un sourire. Elle était jolie, élégante, alors que qu’est-ce que j’étais moi ? Une gamine en jean avec un appareil photo attaché à mon poignée. Intérieurement, je me moquais de moi, c’était vrai, quelle impression est-ce que je devais lui avoir fait ? Je n’avais aucune élégance… Et me mêler de ses affaires aussi, franchement, quelle idée. Surtout que, juste comme ça, elle m’avait dit qu’elle n’avait rien à voir avec le domaine journalistique un soir, et j’avais cru que c’était tout à fait normal d’être en coulisse ? Une personne lambda n’y aurait certainement pas sa place, je me demandais d’ailleurs comment ce simple morceau de plastique pouvait me permettre d’y être moi-même. Magie, magie.

Étrangement, je ne savais pas vraiment quoi dire, quoi lui dire. C’était vrai que, quoi qu’il advienne, je n’étais pas vraiment du genre loquace, je dirais même que je pourrais me qualifier de taciturne, sombre. Lorsque je parlais, généralement, c’était pour sortir des remarques cyniques ou supplier mon rédacteur en chef d’être sur telle ou telle article. Bien généralement, il s’en moquait, et le nouveau, qui ressemblait de manière saisissante et effrayante à l’homme de ma vision. Enfin, de mon rêve. Cet homme ne semblait pas plus décidé à me donner ma chance sur des vrais papiers et non la rubrique des chiens écrasés. Et depuis cette chose, depuis ce black-out ; j’étais dans la section nécrologie, et cela me rappelait sans cesse Meghann qui était morte à cause de moi. Et derechef, je m’en voulais de profiter de chansons magnifiques, d’un contexte comme celui-ci, d’une ambiance parfaite, alors qu’elle ne sentait plus rien. Rien. Je baissais rapidement les yeux, et tentais de chasser ce sentiment avant de me retourner, tout sourire, un faux sourire certes, mais d’un naturel éloquent, vers la jeune femme bien mystérieuse que je venais de rencontrer.
Revenir en haut Aller en bas
Ozalee O. Waissel
Ozalee O. Waissel
IF YOU'RE LOOKING FOR ME, I'M IN VIP.

Messages : 351
crédit : american-indian.
métier : dirigeante d'entreprise.
humeur : bizarre. flottante !



This is me
age: 20 ans.
flashforward:
Relations: Sing us a song, we play with our life. You sing a story and I live it ♣ Oz. Vide
MessageSujet: Re: Sing us a song, we play with our life. You sing a story and I live it ♣ Oz.   Sing us a song, we play with our life. You sing a story and I live it ♣ Oz. EmptyMar 2 Nov - 3:51

    Le souffle court, les yeux qui paraissent de verre sous la lumière puissante, le rose aux joues, les dents qui mordillent la lèvre, la posture pliée, le cou tendu vers la scène… Impressionnée et impressionnable, je m’appuyais à l’armature qui soutenait les projecteurs pour reprendre quelques peu mes esprits. Du temps ou Waban était encore solidement ancré dans ce monde, nous n’allions jamais écouter de la musique. Il me souriait à chaque refus, comme on le fait à un enfant déraisonnable quand il demande trop de bonbons. A la place, nous louions un DVD et visionnions un bon film d’action qui me permettait d’évacuer ma frustration. Maintenant qu’il était six pieds sous terre, j’étais enfin libre de faire ce qui me plaisait. Cette liberté infinie me terrorisait, je me terrais dans mes habitudes rassurantes. Sauf que là, j’étais au concert de Greenday et je n’avais d’autre choix que de me laisser aller, de faire exploser mes à-priori, mes bonnes manières inutiles. C’était juste du superflu, du superflu qui m’empoisonnait à cet instant précis, c’était la garniture chocolatée sur le gâteau au chocolat, la paillette sur le haut en strass : définitivement de trop. Je commençais à respirer doucement, relâchant mes muscles au maximum, puis arrêtant l’exercice au moment ou le chanteur demandait au public « Can I get another Amen ? ». Je criais, comme tout le monde, déchainée. Ca avait marché, j’étais remplie d’une coolitude salvatrice. C’est bien gentil d’être digne, belle et résignée, seulement là s’aurait été une insulte au talent du groupe. Soudain, je senti une présence à mes côtés. Bien joué, Evan était effectivement la brune habillé décontracté. J’enviais ceux qui étaient capable de venir à une occasion spéciale dans une tenue ordinaire, je ne possédais pas ce détachement là.
    Elle remarqua le prétendument « discret » garde du corps en moins de temps qu’il n’en fallait pour le dire. Je fulminais, derrière mon vernis de calme. D’un côté, Evan m’avait dit être journaliste un jour, et elle avait donc un œil particulier… néanmoins j’étais mécontente, j’étais un bocal d’acide dans lequel un imbécile avait laissé tomber une goutte d’eau, et je n’avais plus d’autre choix que d’aller éclabousser quelqu’un, le fautif en l’occurrence. Je traversais la masse de fans pour aller le rejoindre, ce qui n’était pas simple, puisqu’il était programmé pour se déplacer en fonction de mes mouvements. Après deux gestes clairs, il s’arrêta enfin. J’étais essouflée. « Toi, tu te casses. Tu es viré. » Même chemin, sens inverse. Le morceau est presque terminé. Je me sens fautive d’avoir délaissé la personne pour laquelle je suis là ce soir. « Désolé, vraiment. Tu vois, après cette histoire de blackout, j’ai du reprendre l’entreprise de mon mari… et les mecs qui te suivent à la trace font partie des formalités... surtout quand ils font mal leur boulot. Mais ça va maintenant. » Nouvel chanson, nouvel chance d’avoir l’air un peu moins débile et snobinarde. Je ne sais pas me détendre. J’aurais peut-être du me mettre à l’alcool avant de venir. Une bière… je me demande quel est le gout d’une bière, surement le même que celui du risque que je n’ai jamais pris.

Revenir en haut Aller en bas
Evan L. Boleyn
Evan L. Boleyn


Messages : 138
crédit : Stace
métier : Journaliste



This is me
age: 24 y.o.
flashforward:
Relations: Sing us a song, we play with our life. You sing a story and I live it ♣ Oz. Vide
MessageSujet: Re: Sing us a song, we play with our life. You sing a story and I live it ♣ Oz.   Sing us a song, we play with our life. You sing a story and I live it ♣ Oz. EmptySam 6 Nov - 0:07

Peu de temps après que je lui ai fait signalé qu’un homme l’observait, elle s’éloigna de moi et traversa une masse de fans afin d’aller le rejoindre. Je me mordis la lèvre, tout d’abord parce qu’une fois de plus j’aurais du tenir ma langue et ne pas le faire remarquer à la jeune femme et deuxièmement parce que je me disais que je me retrouvais face à une femme ayant très certainement un fort caractère. Je la savais veuve, peut-être ne supportait-elle pas, en ce moment, le regard des hommes qui l’entourait, mais tout de même, je la voyais bouger les bras et remarquais, même de si loin, l’embarras de la personne. La jeune blonde traversa derechef, et arriva à côté de moi, les pommettes rosies par l’effort. Elle me dit expressément « Désolé, vraiment. Tu vois, après cette histoire de blackout, j’ai du reprendre l’entreprise de mon mari… et les mecs qui te suivent à la trace font partie des formalités... surtout quand ils font mal leur boulot. Mais ça va maintenant. » Je me mordis la lèvre inférieure, ainsi, elle était allée lui faire des remontrances, si ce n’est plus. Je me sentais au plus mal soudainement, et si elle l’avait viré ? Je lui répondis : « Oh j’espère que tu n’as pas trop été sévère, je vois plus les petits détails que les choses qui sautent aux yeux… J’espère qu’il ne va pas avoir de problèmes… » Oh, je me sentais infiniment mal pour cet homme, si ça se trouve, je venais de ruiner sa carrière, j’étais déjà en train de me faire des films, une courante et fâcheuse habitude.

Mon regard s’attarda soudainement sur une jeune femme qu’un vigil sortait de la fosse, elle était très pâle, et je la comprenais. La dernière fois, j’avais du me résoudre à quitter le devant de la scène avant de faillir également. Billie Joe parla un peu avant d’inviter un enfant sur la scène, comme toujours, il se montrait d’une gentillesse excessive. J’adorais cet homme. Mes pensées tournaient en rond, c’était fou mais je n’arrivais pas à entamer de vraie conversation, déjà parce que je n’étais pas d’un caractère bavard, mais également parce qu’elle me semblait peu en proie à parler, à moins qu’elle n’en n’ait pas l’habitude, ce qui serait normal, si je tenais en compte ces mails précédant cette rencontre. La regardant je me sentais tout de même assez mal, vêtu de la sorte alors qu’elle était classe, vraiment élégante. Je faisais tâche à côté d’elle, mais bon, ça m’arrivait souvent. D’un geste nerveux, je tirais sur mon haut avant de remettre une mèche de cheveux derrière mon oreille. J’applaudissais, comme tant d’autres, l’enfant alors qu’il redescendait et regardais la jeune femme. Je m’énervais moi-même de ma passivité et de, pour une fois, mon manque d’imagination. « Excuses-moi de ne pas être très bavarde Ozalee… » Je lui adressais un sourire contrit, comme pour lui demander pardon d’être un être taciturne. C’était l’un de mes plus grands défauts mais je tentais tant bien que mal de changer. Déjà j’étais venue, excitée comme une puce. Bien entendu, j’étais toujours aussi ravie d’être là avec elle mais j’avais peur que cela ne se voit pas. Peut-être que le concert n’était pas la meilleure rencontre qui existait… ?
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé




Sing us a song, we play with our life. You sing a story and I live it ♣ Oz. Vide
MessageSujet: Re: Sing us a song, we play with our life. You sing a story and I live it ♣ Oz.   Sing us a song, we play with our life. You sing a story and I live it ♣ Oz. Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

Sing us a song, we play with our life. You sing a story and I live it ♣ Oz.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 :: MANHATTAN :: AUTRES.-