ALYZÉE ♣ She's like the wind.

ALYZÉE TALLULAH CONNELLY

feat. rachel mcadams.

« Un visage de femme est un mensonge qu'un homme est prêt à croire sur parole. » Roch Carrier

caractère :

groupe : IT WAS JUST DARKNESS ; Le noir, c'est tout ce quel a vu, y a-t-il vraiment besoin de développer ? Vu ses actes, pas mal de gens la détestent au point de vouloir la voir morte.
age : Elle est âgée de 27 ans. Si elle vous annonce qu'elle est plus jeune, c'est l'un de ses nombreux mensonges ; évitez de croire tout ce qu'elle vous dit.
métier/études : Arnaqueuse professionnelle. Pour de vrai. Et elle ne s'est encore jamais faite pincer ! Sinon, elle collectionne les petits jobs, un peu comme une "couverture".
nationalité : Cent pour cent espagnole. Dur à croire hein ? D'autant plus qu'elle n'a aucun accent lorsqu'elle parle. C''est le résultat d'un long entrainement afin d'adopter un accent américain.
quartier de résidence : Brooklyn, et oui. Elle n'est quand même pas assez folle - quoi que - pour attirer l'attention sur toute sa fortune...
statut financier : Riche et encore, c'est peu dire
statut : Célibataire, officiellement. En réalité, elle est mariée. Et pas qu'une seule fois.

i'll be there for you.
Encore vêtue d'un simple peignoir, Alyzée se servit un bon café, comme elle en avait l'habitude chaque matin. Elle ne mit rien d'autre dans sa tasse, ni sucre, ni crème, ni lait. Noir. Voilà comment elle aimait son café. Elle en bu une gorgée, puis elle ouvrit le journal et lu les gros titres, l'esprit encore endormit, avant de s'intéresser à un article en particulier. Elle semblait perdue dans sa lecture lorsque sa tasse s'écrasa sur le sol, renversant le liquide noir sur le sol ; Alyzée venait de perdre connaissance, tout comme le monde entier.

Lorsqu'elle se réveilla quelques instants plus tard, elle ne comprit tout d'abord pas ce que faisais sa tasse à café sur le sol, brisée en mille morceau. Elle se releva lentement et en arriva à la conclusion qu'elle était simplement tombée dans les pommes. Elle se décida à aller consulter un médecin dans la journée pour vérifier que tout allait bien - on ne savait jamais, il suffisait que sa tête se cogne pour que la jeune femme fasse une hémorragie interne. Elle n'avait rien vu durant le flash, voilà pourquoi elle pensait s'être évanouie. Noir. Comme son café. C'était comme si elle s'était retrouvée enfermée dans une pièce sans lumière. Elle comprendra par la suite ce que cela signifie. C'était un flash. Une vision de l'avenir, selon certains. Elle n'avait rien vu. Et s'il s'agissait d'un signe indiquant que sa mort s'approchait ? « A mon âge ? Ne soyez pas stupide, j'ai encore toute ma vie devant moi. » vous répondrait-elle.
Sans se douter de la signification de cet "évanouissement", Alyzée fini de nettoyer le café qui dégoulinait sur le sol. Elle se mit ensuite en tête d'ouvrir son courrier - délaissant complètement le journal qu'elle avait commencé à lire avant le flash. La première lettre l'interpella. Elle n'était pas adressée à Alyzée Connelly, non. Mais à Angelica Prescott. Elle écarquilla les yeux, son pouls se fit plus rapide. Le postier ne s'était pas trompé d'adresse, non. Angelica Prescott, c'était elle. C'était sous ce nom qu'elle se faisait appeler quelque mois plus tôt. Et le message qui lui était adressé avait une grande signification. « Je sais où tu te caches » Oui, et c'est bien ce qui inquiétait Aly.

SPARKSWAVE

Spoiler:

love the way you lie.
Alyzée ? Ce n'est pas le nom qu'elle portait lors de sa naissance. Née sur le territoire espagnol un vingt-six juillet, ses parents avaient décidés de la nommer Cecilia Carmen Garcia. Ainée d'une famille de quatre enfants, ses parents avaient à peine de quoi les nourrir. Au fond d'elle, Alyzée en a toujours voulu à ses parents de ne pas être riche. Elle détestait sa condition. Toute petite déjà, elle savait ce qu'elle voulait dans l'argent : avoir de l'argent. Rien de plus, juste ça. Elle voulait porter des vêtements de marque, se permettre d'entrer dans des grands magasins sans qu'on ne lui jette des regards plein de sous-entendus, des regards qui lui demandaient de quitter les lieux. Bref, elle voulait faire partie de ces gens que l'ont qualifiait de riches.

A dix-sept ans, Alyzée rencontra un homme dont elle avait à présent oublié le nom, ainsi que le visage. Tout ce dont elle se souvient, c'était qu'il était bien plus âgé qu'elle... et bourré de thune. Ses parents voulaient absolument la marier avec - pensant ainsi qu'elle pourrait leur amener pas mal d'argent - et lui, il n'avait pas été contre. Alyzée non plus, n'avait pas été contre ce mariage. Certes, elle ne ressentait rien d'autre que du dégoût pour cet homme, mais elle était aveuglée par son avidité et par l'argent qu'il possédait.
Le mariage fut prononcé dès que la demoiselle atteint sa majorité. Trois mois plus tard, on entendait plus parler d'elle. Cecilia Carmen Garcia était morte. Du moins, tout le monde le croyait, persuadé qu'un psychopathe l'avait kidnappée et attendait le moment propice pour demander une rançon à son richissime mari. Seulement, la rançon n'arriva jamais. En réalité, Alyzée s'était évanouie dans la nature. Elle avait dérobé une somme d'argent colossale à son mari et était partie. De toute manière, elle savait qu'on ne la retrouverait pas. Et pour cause, elle avait changé de nom. Julia Peterson, voilà comment elle se nommait à présent. Elle ne reverrait ni cet homme, ni même sa famille. Et cela ne lui faisait ni chaud, ni froid. Après tout, elle avait toujours méprisé les siens.

« Il nous faudrait une avancée de dix mille livres sterling afin que nous puissions nous payer certains frais imposés par les démarches mises en place pour la sortie de votre album. » Alyzée - ou Destiny, plutôt - a vingt-et-un ans ; elle vit depuis un peu plus d'un mois dans la capitale anglaise, Londres. Si elle semble avoir monté une petite maison de disque, il n'en est rien en réalité. Une arnaque. C'est tout ce que c'est. Rien de plus, ni de rien. La personne qui se trouvait en face d'elle signait les papiers sans même prendre le temps de les lires et lui donna un chèque de la valeur demandée. Alyzée se retint de sourire. Décidément, les humains étaient vraiment trop facile à berner. Lorsque cette jeune fille se rendrait compte de la supercherie, elle serait déjà loin de Londres, occupée à déplumer d'autres pigeons. Destiny n'existerait plus. Elle se ferait appeler sous un autre nom.
Elle se leva et serra la main de la demoiselle. Elle pensait sans doute devenir une chanteuse connue dans quelques mois. Ses yeux brillaient, elle pensait que son rêve allait se réaliser. Non. Elle resterait dans l'anonymat. Et Alyzée s'envolerait avec ses dix mille livres. « Merci de nous accorder votre confiance. Nous vous contacterons dès que nous aurons du nouveau. » Un sourire se dessina sur ses lèvres. Un sourire qui paraissait franc ; personne n'aurait pu deviner ce qui se cachait en réalité sous celui-ci. Un grand bonheur. Celui d'avoir ajouté dix milles livres à son compte bancaire qui commençait à être plutôt pas mal remplis. Après seulement deux ans d'arnaques. Il fallait croire qu'Alyzée était douée dans ce domaine. Elle avait toujours su qu'elle serait riche un jour...

« Hey poupée, combien la nuit ? » Alyzée leva les yeux au ciel, agacée. Décidément, les hommes ne se sentaient plus dès qu'une belle femme passait devant eux. Manque de bol pour eux, la jeune femme ne s'offrait que très rarement à des hommes. Seulement à ceux qui pouvaient lui être utile ou alors à des hommes qu'elle trouvait méritant - en tout cas, pas des mecs qui venaient l'aborder dans la rue avec comme seule pensée le fait de vouloir finir dans le même lit qu'elle. Les autres, qu'ils aillent se faire voir. « Trop chère pour toi chéri. » Elle n'était encore jamais tombée amoureuse ; elle prétendait ne pas avoir de coeur pour aimer. Son seul amour était l'argent. C'était ce qu'elle se disait. Les hommes ? Un simple passe-temps. Elle ne voulait pas se marier - du moins sérieusement, elle pouvait très bien épouser quelqu'un pour le dépouiller - et ne souhaitait pas avoir d'enfant - une perte de temps ; en plus ça demande beaucoup d'argent. Vous l'aurez compris, Alyzée était bien différente de la majorité des femmes. La seule chose qui l'intéressait dans sa vie était l'argent. Le reste, elle s'en contre-fichait totalement. Tant qu'elle ne se faisait pas prendre...
« Julia ?! » Alyzée ne s'arrêta pas lorsqu'on l'appelait ; elle ne se reconnu pas. A Amsterdam, elle était Shana. Julia était le premier nom qu'elle avait utilisé ; il était déjà bien loin. « Julia ! J'ai cru que tu étais morte ! » Alyzée daigna enfin lever les yeux vers l'homme qui lui parlait. Elle ne pu s'empêcher d'écarquiller les yeux par surprise; celui-la, elle ne s'attendait vraiment pas à le voir. Quelques années auparavant, elle avait travaillé pour une maison de riches - elle vivait chez eux et leur faisait à manger, faisait le ménage, ... Cet homme qui se tenait face à elle maintenant était l'un des fils de la famille. Un peu plus âgé qu'elle si ses souvenirs étaient bon. A l'époque, on lui avait dit qu'il avait eu un gros béguin pour elle, ce dont elle s'était longtemps joué. Hors de question qu'il se passe quelque chose entre eux, elle l'avait répété. De plus, en baissant les yeux sur sa main, elle se rendit compte qu'il avait une alliance. « Morte ? Mais qu'est-ce que tu racontes ? » En réalité, elle savait très bien de quoi il parlait. Peu avant son départ, leur maison avait été incendiée. On avait trouvé deux corps : celui du père et celui d'une femme qui avait à peu près le même âge qu'Alyzée. L'une de ses amante. Alyzée avait été au courant de toute les petits histoires de la famille, dont les infidélités répétées de monsieur Jefferson. Beaucoup avaient du croire que c'était elle qui avait péri dans l'incendie. Elle-même devait reconnaître qu'elle avait eu de la chance ; elle était sortie faire les courses à ce moment-là. En voyant l'état de la maison, elle était partie, sans rien leur voler. Ils n'avaient plus rien. Leur maison était détruite ; ils utiliseraient la majorité de leur argent pour la faire reconstruire. Il n'y avait donc plus rien à voler. « Qu'est-ce que tu deviens ? » Ou comment changer de conversation. Elle n'allait tout de même pas reparler de cette histoire ; elle ne voulait pas être obligée à parler des raisons de son départ. « Je vois que tu es marié. » « Si tout s'était passé comme prévu, ce serait sans doute toi que j'aurais épousé. » Alyzée rit nerveusement. Il aurait pu le lui proposer, mais jamais elle n'aurait accepté. Elle tenait trop à sa liberté. « Aller... Une bonne et le fils à papa... On est pas dans un conte de fée. » Ils parlèrent encore un moment, puis ils se laissèrent aller dans les bras l'un de l'autre. Alyzée était prête à lui offrir une nuit, mais rien de plus. Le lendemain lorsqu'il se réveilla, elle n'était déjà plus là. Elle avait prit le premier vol disponible. Au revoir l'Europe. Alyzée avait décidé de se rendre en Amérique. A New York. Son nouveau nom ? Alyzée Tallulah Connelly. Un nom qui lui allait à ravir. Comme le vent, elle ne se laissait jamais attraper. Elle n'appartenait à personne; on ne pouvait la posséder. Elle filait toujours entre les doigts de celui qui essayait.