(m) aaron johnson - and you swinging like you just don't care !

MICAH JEBEDIAH JOACHIM ARMSTRONG

feat. aaron johnson.

(m) aaron johnson - and you swinging like you just don't care ! 548vbk

caractère :

groupe : this is our destiny ou that's not gonna happen. Il a vu quelque chose, et il y croit puisqu'il s'est toujours intéressé aux moyens de deviner l'avenir.
age : 19 ans
métier/études : architecte & informaticien .
nationalité : canadien.
quartier de résidence : queens ( du côté de JAMAICA ) .
statut : célibataire.

_{flashforward.}

- Tu vois, cet algorithme permet au programme de se projeter dans tes futures actions, en prenant en compte tes habitudes, tes gouts, et la part de hasard… J’ai intégré deux trois application sur ton bureau, ce qui fait que Zukunft 2.0 connaît les fluctuations de ton humeur et s’adapte en précédant, et dans la mesure ou Zuk’ est installé sur l’ordinateur de tes connaissances, il connaît les probables peines ou joies qui vont agiter ta vie. Et donc, Zukunft se projette dans ton futur. Avec une ou deux manip’ que je peux t’apprendre, tu accèdes à l’endroit ou sont stockés les hypothèses de Zuk.
- C’est génial, mais t’es sur que la part de hasard est suffisante ?
- Je l’ai calculé, en utilisant le Zukunft 1 qui était sans hasard. T’inquiète. Ca fonctionne… mais tu devrais t’en aller, maintenant.
Il a les yeux rivés à sa montre numérique. Micah vire son invité, ferme l’interface de Zukunft 2.0, son cœur s’agite sous sa cage thoracique, l’adrénaline monte mais lui-même ne fait rien, ses doigts grattent une croute sur son bras. Après une vingtaine de seconde passée à feindre l’inactivité, le jeune homme entama une recherche google. Son programme sélectionna presque dans l’instant les résultats qui l’intéressaient, zooma sur la partie du site consacré aux entreprises récentes. Il croisa les bras contre sa poitrine, le logiciel anticipait chacun de ses clics, chacune de ses attentes. Enfin, arrivé à une page contenant l’ensemble des statistiques sur une société au but obscur, l’image se stabilisa. Micah sourit naturellement à son pc, recula de trois mètres. Alors un phénomène particulièrement se produisit, l’écran se divisa en deux parties, une noire et une normale… Cela dura un instant, puis la partie ordinaire occupa de nouveau l’ensemble de l’espace disponible, comme si il avait gagné un énigmatique conflit. Et enfin, l’ordinateur entier explosa, projetant des composantes sur les murs, cassant des bibelots. Un fragment de la tour centrale vint se ficher dans l’œil de Micah avant qu’il n’ait le temps de réagir, et alors il se sentit partagé, entre une violente haine et une satisfaction entière.

_{love the way you lie.}
- La famille Armstrong n’est pas particulièrement remarquable. Je veux dire, pas de héros, pas de méchants, c’est juste des parents très ordinaires qui très ordinairement on eu des gosses. Micah a une sœur, Maïa-Anna. Ils ne se sont jamais bien entendu, c’est cette relation qui a conditionné le rapport qu’il entretient désormais avec les femmes. Pour lui, chaque fille est une potentielle Maïa-A, une emmerdeuse incapable de le comprendre.
- Micah est une personne très douée dans ce qu’elle entreprend. Il a toujours réussi ses grands projets, mais tout ce qui était pure théorie l’ennuyant profondément, ses professeurs ne se sont jamais intéressés à son cas. C’est une fois arrivé sur le marché du travail qu’il s’est fait remarqué comme un potentiel bon élément à avoir dans une entreprise.
- Il a pris la formation la plus courte, pour en finir tôt avec les cours. Cela fait un an qu’il travaille à plein temps, il se formait avant.
- Il a décidé de quitter le Canada pour New York quand sa sœur a commencé à être une vraie catin. Plutôt avoir son appartement tranquille que de supporter la romance de l’autre à deux mètres à peine.
- Niveau relation, je vous laisse le champ libre, tombeur ou puceau, timide ou entreprenant, c’est à vous de voir.
- Question parcours professionnel, il est arrivé dans l’entreprise de Waban Waissel ( mari d’Ozalee ) il y a neuf mois, s’est fait viré six mois plus tard. Il était employé pour deux types de tâches : le sabotage des concurrents et la conception des futurs restaurants de la chaine.
- Le reste est très, très libre, veillez juste à coller au caractère de Micah, c'est-à-dire petit génie rancunier, qui prend mal la critique et utilise son intelligence pour se faire respecter, mais n’a pas grand soucis de l’honneur.

_{walk this way ; talk this way !}
- Tu te souviens, quand tu bossais pour Indian Dish ?
- Oui… t’es toujours leur cuisiner en chef ?
- Toujours, je me maintiens. Tu sais, à la direction, ça a changé, le chef de la tribu est mort, un truc bien sordide suite à ce blackout.
- Arrête, Indian Dish ça m’intéresse pas, je suis passé à autre chose.
- Ne fais pas ton difficile quand je te sers du scoop. Tu vois, l’autre grand rigolo qu’il était, il a donné l’entreprise à sa femme.
- La blondinette qui faisait de la figuration lors des réunions, son prénom…
- Ozalee. Et bien la patronne, j’ai entendu dire que son flash était du genre particulier…
- Tss, elle peut pas faire plus particulier le mien, apparemment dans le futur mon pc explose et j’en suis heureux.
- Justement ! La secrétaire du premier m’a dit que…
- Tu te fais la secrétaire du premier ?
- Oui, je te l’ai pas déjà dis ! Bref. On s’écarte. Ozalee Waissel, dans son flash, elle est dans un local glauque, en train de coder sur un pc, puis elle se recule et un mec, genre méchant dans les vieux films, se pointe et lui fait le coup de « plus un geste vous êtes cernée ».
- Pardon ? Son futur, c’est un genre de « The Social Network » version flippante ?
Il tente d’ironiser, mais son ami a piqué sa curiosité. Puis la blondinette, il l’avait remarqué avant, avec ses robes bien coupées, son port de tête haut, son air totalement absent quand elle traversait les bureaux. Micah en était persuadée : elle n’avait jamais entendu parler sabotage de sa vie, pourtant son flashforward lui rappelait une situation ordinaire du temps ou il travaillait pour Indian Dish. Elle allait effectuer une bonne vieille mise hors-service des serveurs d’une quelconque entreprise. Drôle de prédiction… mais ce n’était pas le plus étrange. Ce geste que l’autre lui avait décris, ce recul. La encore, ça faisait écho à une situation appartenant à sa vie. Dans son propre flash, qui ressemblait trop à celui d’Ozalee. Un pc, se reculer … Oui, le scénario était le même dans leurs deux histoires.
- Micah ? T’es toujours là où tu viens d’avoir une illumination ?
- Je suis là. Dis, y’a des postes vacants chez Indian Dish ?
- Hum, bah avec la nouvelle direction, il va y’avoir apport de sang frais… mince. Tu crois qu’elle va me virer ?
Il pensait à une vitesse supersonique. Micah détestait laisser aller la vie sans savoir ou il se dirigeait. Il avait d’ailleurs commencé à plancher sur son Zukunft 1, qui s’avérait bien complexe à monter. Surtout que des bugs répétés rendaient la tâche pénible. Enfin, avec cette Ozalee en tête, Micah commençait à mieux comprendre ce qui allait lui arriver.

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- Ozalee !
- Quoi ?
- On a une flopée de défection dans le secteur chargé des projets et de l’expansion.
- Traduction …
- On a intérêt à dégotter un bon architecte et deux graphistes dans la journée.

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- Bonjour.
- Bonjour.
- Présentez vous.
- Je m’appelle Micah J.J Armstrong, j’ai réalisé une dizaine des restaurants pour Indian Dish, je ne rends jamais un travail en retard.
- Dites, vous êtes carrément jeune pour un architecte…
- J’ai fait la formation accélérée.
- Hum, ça ira, de toute façon je n’ai pas le temps de faire la difficile. Oh, vous ne m’en voudrez pas de vous demander ce que vous avez vu durant le blackout.
- J’ai vu que j’allais devenir aveugle. Enfin, je crois que je vais vous laisser, de ce que j’ai vu ma présence est plus que requise. Au revoir.
- Au revoir.
Micah a un soupir de satisfaction. Il ne se savait pas si bon acteur, dramatique dans son mensonge. Je vais devenir aveugle, pauvre âme que je suis, ah, il aimerait bien se repasser ces scènes là, cela ferait une superbe pause entre deux séances de programmation de Zukunft. Néanmoins il ne fallait pas se reposer sur ces lauriers, il n’avait pas encore la confiance de la patronne.