© sour yesterday

« Il n’y a pas pire pyromane que celui qui se dit prudent. »

groupe : It was just a dream merci de d'expliquer votre choix.
age : 24 ans
métier/études : Pompier
nationalité : Américain
quartier de résidence : Manhattan
statut financier : Riche
statut : En couple

love the way you lie.

Lukas accoura vers la jeune fille blonde avec son DVD dans les mains brandit comme un trophée.
- Vers l'infiiiiiiniiiiiiiiie et l'au delà !
Quinn se plaignit quelque peu las de toujours regarder ce dessin animé
- Oh non on peut pas regarder Cendrillon au lieu de Toys Storie pour une fois ?
Ca fait déjà quelques années que ces deux têtes blondes hantent les pièces de la maison Roberts. Ils s’étaient liés d’amitié à l’école quand Lukas s’était interposé entre elle et la terreure locale qui voulait lui prendre des affaires. Depuis ils ne s’étaient virtuellement pas quittés. Lukas veillait à ce qui ne lui arrive rien. Ils discutaient et jouaient le plus clair de leur temps ensemble. Ses parents n’étaient presque jamais la. C’était sa gouvernante, Anna, qui s’occupait de lui. Anna voyait d’un bon oeil que ce petit garnement turbulent comme elle l’appelait, se sociabilise. Elle pensait que le fait qu’il fréquente des petites filles l’aiderait à se calmer. Et ce fut vrai. Au lieu de courir dans tous les sens Lukas s’improvisa inconsciemment grand frère de Quinn, alors qu’elle avait déjà une grande soeur de ce qu’il en savait, mais il ne l’avait jamais rencontré alors.


Lukas s’ennuyait tout seul chez lui. Enfin tout seul … Anna était la comme toujours. C’était une jeune femme d’une petite trentaine d’année que ses parents avait engagé pour s’occuper de lui pendant leurs absences ce qui était le cas le plus souvent. S’il n’y avait pas eu cette distance professionnelle il l’aurait sans doute assimilé à une mère. Elle faisait tout ce qu’une mère ferait pour son fils imaginait il, sauf les démonstrations d’affection mais dans ce genre de milieu sociale les démonstrations n’étaient pas nécessairement monnaie courante. Il se leva sans précaution de son lit sur lequel il avait entassé en vrac une dizaine de bandes dessinés qu’il avait avalé depuis ce matin, un des volumes tomba sur la tranche et s’ouvrit sur un paysage idyllique. Il dévala les escaliers en trombe et se rendit dans la cuisine ou Anna préparait le dîner.
- Anna je m’ennuie ...
- Tu devrais aller dans le parc pour jouer avec d’autres enfants.
- J’ai pas envie, Quinn n’est pas là.
- Tu trouvera d’autre enfant pour t’amuser
- J’ai pas envie, je veux voir Quinn
- Tu l’as dis toi même Lukas, Quinn n’est pas là.
- C’est pas juste … Moi j’ai pas de soeur pour m’amuser comme elle.
Elle lui sourit et trouva cela amusant.
- Je sais Lukas mais il faut voir tes parents pour ce genre de chose tu sais. Ce n’est pas moi qui pourrais choisir.
Lukas grommela et fit demi tour quittant la pièce. Il pesta comme un sale môme qu’il était parfois.


Le sergent Patterson regarde par delà la vitre sans teint cet adolescent qui se tient en arrière sur sa chaise se balançant doucement. Il baisse les yeux sur le papier qu’il tient et lit pour son collègue.
- Lukas Penn Sarkok, fils de Marcus Sarko grand magna de l’immobilier.
Il soupire l’air l’air navré.
- Encore un gosse de riche en mal de sensation qui fait n’importe quoi.
De l’autre coté Lukas regarde patiemment le miroir. Il ne voit rien mais imagine la scène. Il avait vu un bon nombre de série policière, trop peut être. Un bandage couvrait une bonne partie de son bras. Son t-shirt était à moitié brûlé l’autre moitié étant seulement noircit. Son visage était dans le même état, noircit, quelques minutes auparavant mais l’infirmière qui avait soigné sa brûlure l’avait débarbouillé également, question de risque d’infection. Il en avait marre de poiroté mais rien ne servait de s’énerver. D’ici une heure l’avocat de son père viendrait le récupérer et le sermonner sur le fait qu’il était imprudent de faire ce genre de chose. Imprudent …Et alors ? Il avait vu ce gamin prisonnier de l’appartement en flamme au travers de la fenêtre, son sang n’avait fait ni une ni deux il s’était précipité à l’intérieur pour le sortir de la. Que lui aurait il arrivé s’il n’avait pas réagit ?


- Lukas, je te présente ma soeur, Carson
- Alors c'est toi la fameuse soeur
- Enchantée
Qui aurait put penser un jour que ces deux là aurait le coup de foudre dès le premier regard. Sûrement pas Quinn qui, en les présentant, était loin de se douter de ce qui arriverait.
Leur première rencontre se fit dans le salon des Roberts alors qu'il venait chercher Quinn pour une soirée. Cela faisait des années qu'il était le meilleur ami de sa soeur mais il n'avait encore jamais eu l'occasion de se rencontrer.
Ils ne se revirent que quelques mois après, dans un endroit des plus banale : le supermarché.
- Aïe
- Je suis désolé, je n'ai pas ... Hey tu es la soeur de Quinn
- Oui et tu es ?
- Lukas, le meilleur ami de Quinn
Lukas, bien qu'il ne comprit pas pourquoi sur le coup, fut déçus que la jeune fille ne se rappelait pas de lui. Mais le jeune homme obstiné, réussis a récupérer le numéro Carson et l'invita a prendre un verre.
Ils passèrent une agréable soirée et quand il la déposa devant chez elle, elle lui avoua qu'elle savait très bien qui il était lors de leur rencontre dans les rayons. Sur ces mots ils se quittèrent.
Où en sont ils maintenant ? Eux même ne le savent pas réellement. Ils s'aiment, ils sortent ensemble ... en cachette. Même si Lukas est contre ces rendez vous secret, Carson quand à elle ne se sent pas prête a annoncer a sa soeur qu'ils sont ensemble. Elle garde une certaine distance avec Lukas ce qui le dérange mais il n’ose pas trop en parler avec elle.


Le grand bal de charité approchait. Lukas était invité comme toujours, non pas pour sa place dans la société mais pour celle de son père qui ne manquait pas de distribuer quelques milliers de dollars à ce genre d’évènement. Tout était prêt pour lui. Costume, cavalière, chauffeur. Le pire c’est qu’il ne raffolait pas de ce genre de soirée. C’était souvent du toc pour qu’une poignée de riche se donne bonne conscience mais il espérait que cela servait quand même à quelque chose au final. Il prit son téléphone et appuya longuement sur la touche 2 pour enclencher la numérotation automatique. Le nom prénom Quinn s’afficha sur l’écran.
- Allô?
- C’est Lukas. Tu viens à la soirée de samedi soir j'espère
- Non ...
- Tu as une bonne excuse j'espère car là je commence à en avoir marre de tes dépressions passagères
- Personne ne m'a invité, je ne vois pas l'intérêt d'y aller seule
- Tu l'as trouvé ton cavalier, je t'y emmène de force s’il faut.
- Merci pour ta pitié ... Tu n'avais pas déjà une cavalière ?
- Plus depuis quelques secondes
Il lui promit une agréable soirée ou il s’occuperait de tout pour qu’elle oubli sa déprime et Quinn céda. Cela marchait souvent comme ça entre eux. Il lui fit déposer une robe de bal Versace et le soir en question il vint la chercher avec une fleur pour parfaire sa tenue. Ils passèrent effectivement une excellente soirée. Ils burent, rirent, dansèrent et il l’a raccompagna à sa porte. Sur le seuil ils échangèrent quelques mots. Elle le remercia de l’avoir forcer à venir, qu’il avait tenue sa promesse et la seconde d’après il l’embrassait. A peine leurs lèvres s’étaient elles quittées qu’il recommença doucement encore et encore. Ils rentrèrent dans la maison Roberts et tout en poursuivant ce chemin de baisers ils se retrouvèrent dans la chambre de Quinn et ce qui devait arrivé arriva.
Ils ne regrettèrent aucunement ce qu’il s’était passé mais décidèrent de n'en parler à personne et de ne plus jamais en reparler.


- Père puis je vous parler ?
Marcus releva la tête des contrats qu’il était en train de lire.
- Bien sur Lukas. Que se passe t il ?
Lukas avança jusqu’au bureau de son père une boule d’appréhension dans le ventre. Il était résolu. C’était plus qu’une réaction à chaud. Il avait réfléchit à cela depuis un petit moment maintenant. Même s’il n’avait pas l’habitude de tenir tête à son père sa décision était prise et il n’avait pas l’intention de fléchir.
- Je veux devenir pompier.
Son père déposa calmement son stylo sur le papier et joignit ses mains en pyramide devant lui regardant son fils.
- D’ou te vient cette idée ?
Lukas s’était attendu à ce qu’il lui dise que c’était ridicule et qu’il lui demande ce qu’il comptait faire de ses études en finance. Rien de tout cela. Il en était un peu déconcerté.
- Nous avons assez d’argent pour vivre trois ou quatre vies sans nous soucier de rien. Je veux faire quelque chose d’utile à mon prochain. Je veux pouvoir sauver des vies.
Son père le regarda longuement réfléchissant à cette demande car il la considérait en tant que telle même si ce n’était pas l’avis de Lukas. Il finit par lui répondre après une grande inspiration.
- Prouve moi que tu es capable de subvenir au besoin de quatre vies et je t’appuierais.
Ce fut au tour de Lukas de sonder son père. Au bout de quelques secondes il lui sourit un petit peu
- Merci père. J’y arriverais.

i'll be there for you.

Lukas était de garde à la caserne ce jour la. Ou plutôt cette nuit la. Il avait veillé toute la nuit avec Randy alternant discussion, film et jeux une fois la paperasse faite. C’était la routine. Il s’entendait bien avec Randy. Ils se débrouillaient toujours pour faire leur garde ensemble. Il s’était rencontré sur le terrain de basket improvisé derrière la caserne un après midi d’automne et avait accroché immédiatement. Une espèce d’alchimie en quelque sorte.
Après cette longue nuit il avait fini par dormir une heure sur place histoire de pas être trop somnolant pour conduire. Il n’aurait peut être pas du mais il ne pouvait pas savoir, personne ne pouvait. Il se réveilla ensuqué et se fit un café en jonglant avec son téléphone. Il pressa quelques toujours pour accéder à ses mails. Pas grand chose d’intéressant. Il le glissa dans la poche de son jeans et prit sa tasse pour se rendre dans la salle de repos. Des collègues arrivaient tour à tour et passait prendre un café. Ils échangèrent quelques mots. Bavassage usuel. Il salua tout le monde et regagna sa voiture pour rentrer chez lui. Il mit le contact et alluma l’autoradio pour basculer sur le CD. Il fit défiler quelques pistes pour arriver à son répertoire favori en ces matins post-garde. Rock californien. C’était toujours plus ou moins pareil mais c’était dynamique, pêchu et ca l’aidait à se réveiller le temps de la route. La circulation était fluide, il était presque chez lui quand tout bascula. Knock out général.

La sirène retentit dans la ville tandis que l’ambulance roule rapidement en direction de l’hôpital. Lukas se tient comme il peut regardant Randy sur la civière, inconscient, gravement brûlé. Lukas regarde fébrilement le moniteur qui donne au compte goûte les indications des signes vitaux de son ami. Il se revoit quelques dizaines de minutes auparavant. L’incident n’était pas très important mais l’immeuble était vieux. Le planché a cédé sous les pieds des deux compères qui descendirent de deux étages. Lukas se foula la cheville en atterrissant mais n’eut pas guère d’autre blessure que des écorchures plus ou moins grave et des hématomes. Randy avait eu moins de chance. Un morceau de béton lui est tombé sur le ventre lui brisant plusieurs côtes et endommageant des organes internes. Hémorragie et tout ce qui va avec. Il était entre la vie et la mort.
L’ambulance le déchargea aux urgences et il parti au bloc. Lukas quand à lui était emmener faire une radio pour voir si la cheville était fracturé puis soigner de ces quelques bobos. Malgré l’interdiction de l’infirmière de se lever il prit une paire de béquilles pour déambuler mais elle appela une collègue pour le remettre au lit de force. Il réclama des nouvelles de son coéquipier ce que les infirmières lui promirent pour qu’il se calme. Quelques instants plus tard le médecin qui s’était occupé de Randy frappa à la porte.
- Je suis désolé Mr Serbo …

Lukas se réveilla le nez dans son air bag. L’eau ruisselait sur son pare-brise venant de la bouche d’incendie qu’il avait percuté pour finir sur le trottoir dans le mur. Après quelques secondes il se rendit compte qu’il avait perdu connaissance mais qu’il n’était pas seul au vue des dégâts autour de lui. Que s’était il passé ? Il s’extirpa avec peine de son véhicule titubant un peu. Il fit une rapide inspection de lui même. Rien de grave de prime abord. Ce n’était pas le cas pour tout le monde. Il approcha de la première personne blessé.
- Bonjour monsieur, je suis pompier laissé moi voir votre jambe.

Xeda

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