© HerSunshine.

« La vie n'est pas raffinée. La vie ne se prend pas avec des gants. »

groupe : IT WAS JUST DARKNESS. J'ai choisi ce groupe car la mère de Nerina la bat, il se pourrait qu'à force de la frapper, elle finisse par la tuer.
age : 19 ans
métier : Etudes de journalisme.
nationalité : Américaine
quartier de résidence : manhattan
statut : célibataire.

love the way you lie.

On ne renie pas son enfance ; on l'enfouit au fond de son coeur, et l'ombre portée, l'ombre magique devient un symbole.

Enfance : Selon ma mère, je n'ai jamais été sa fille. J'étais une erreur de parcours. Je n'aurais jamais dû naitre. D'ailleurs, je n'étais même pas digne de porter son nom. Je n'étais pas digne de m'appeler Jones. De porter ce nom si cher à son coeur, à supposer qu'elle en est un - et ça, elle ne m'a la jamais prouver.
En tant qu'enfant non désiré autant vous dire que mon enfance n'a pas été rose. Beaucoup penseront que je raconte ça de façon aussi tragique pour être plain, mais ce n'est pas vrai. Je me fiche pas mal qu'on me plaigne ou non. Je ne fais que remuer le couteau dans la plaie & vous raconter la stricte vérité.
Donc voilà, c'est dans une petite ruelle que ma vie commence. Ou plutôt que le calvaire de ma mère débutait. Elle faisait très souvent allusion ma conception et à ma venue au monde. Elle ne se rappelait pas beaucoup de mon père, elle m'a seulement dit qu'elle se souviendrait surement toujours de ses yeux bleus/gris et de la douleur qu'elle a endurée. Ses yeux bleus/gris, je sais qu'elle les revoyait à chaque fois qu'elle croisait mon regard et moi j'ai très souvent voulu mettre des lentilles de contact, pensant alors que ma mère m'aimerait un peu plus si je ressemblais moins à mon père. Mais non, je ressemblais beaucoup trop à mon père pour qu'elle m'aime. Et puis ... je n'étais pas voulu. Elle ne m'a jamais aimé parce qu'après ce viol elle n'a plus jamais été la même. Et même si je n'y étais pour rien, elle s'est vengée sur moi. Elle ne m'a jamais aimé ... et puis de toute façon elle ne m'aimerait plus maintenant.
Grandir avec une femme qui vous déteste de tout son être n'est pas ce dont tous les enfants rêvent. Mais au final, je pense qu'on finit par si faire. On finit par ce forger une espèce de carapace, trop dur pour une personne normale. Mais quand on grandit dans un environnement aussi froid que celui auquel j'ai été habitué, on n'est pas normal. J'ai passé mon enfance à attendre l'amour de la seule personne qui n'était pas capable de m'en donner.

L'adolescence est le temps où il faut choisir entre vivre et mourir.

Adolescence : Il parait que j'avais l'air heureuse. Es-ce qu'on a le droit d'interdire à ses enfants d'être heureux ? Je n'ai pas vraiment compris pourquoi ma mère à commencer à me frapper parce que j'étais heureuse. Peut-être que je ne méritais pas le bonheur ? Peut-être qu'on ne souhaite pas le bonheur des gens que l’on n’aime pas. Mais pourquoi ne m'aimait-elle pas ? Es-ce qu'à 12 ans on comprend vraiment les malheurs d'un adulte ? Je ne sais pas. Mais ce que je sais par contre parfaitement c'est que les bleus qui se formaient sur mon corps apparaissaient plus vite qu'ils ne disparaissaient. Que faisais-je de travers ? Pourquoi ma mère n'était-elle pas comme les autres ? Pourquoi me frappait-elle au lieu de me prendre dans ses bras ? Pourquoi me faisait-elle du mal alors que je faisais tout ce que je pouvais pour qu'elle m'aime ? Cela me dépassait et pourtant je n'ai jamais osé appeler à l'aide. J'avais trop peur que ma mère me frappe encore plus fort. J'avais déjà bien trop mal pour prendre ce risque. Pourtant, je sais que j'aurais du. Mais la peur était plus forte que la raison. Je n'ai donc rien fait. C'est tellement facile de faire croire que tout vas bien.
Je n'ai compris que plus tard que je risquais gros à me taire. D'ailleurs, mon flashforward m'a bien fait comprendre qu'il était tant que j'arrête de subir & que je rende ce qu'on m’avait fait.

i'll be there for you..

Rien. Le vide. Le trou noir. Un immense ensemble de rien. C'était comme tomber dans le vide tout en étant aveugle. C'était encore plus effrayant que de voir revenir ma mère lorsqu'elle était complètement saoule et que j'allais avoir droit à ses coups. Je n'ai jamais vraiment eu peur du vide, mais cette fois, c'était différent, j'avais l'impression de me trouver sur une grande falaise, les pieds au bord et j'allais tomber, tout en ayant l'impression d'être déjà sous l'eau en train d'en boire plus que je ne pourrais jamais en avaler. J’avais vraiment très peur. Je n’arrivais pas à parler. Si j’avais pu, j’aurais hurlé. Mais j’étais comme impuissante. J’étais prisonnière de ce qui ce passé sous mes yeux et je n’avais aucun moyen pour me sortir de là. J’avais mal, tout en ayant l’impression que je ne pouvais rien ressentir. C’était bizarre.
Vous savez au début je n'ai pas réellement compris ce qu'il venait de ce passer. Même si en l'occurrence pour moi, il ne se passerait rien. Allais-je mourir ? Serais-ce de la faute de ma mère ? Ces coups allaient-ils devenir encore plus violents qu'il ne l'était déjà ? Que pouvais-je faire ? Je ne pouvais appeler à l'aide et pourtant il fallait bien que ça s'arrête. L'une de nous deux allait mourir. Et ca n'allait certainement pas être moi.
Vous avez surement compris là où je voulais en venir. Je n'allais pas laisser ma mère en finir avec moi. J'allais me défendre. J'étais plus maligne qu'elle ne le pensait. Je m'en sortirais seule. Je n'avais besoin de personne pour réussir ce que je projetais de faire. Il suffisait que je me procure une arme et que je mette en place un plan in faible.
Je n'allais pas mourir. Elle si.

Noyette ou Nana

Spoiler:

han ma noyette

ta présa' est très émouvante!
je te VALIDE ma choupinette


ma première validation, que d'émotions, je te paie le champomy pour la peine (a)