« La philosophie, c'est l'art de se compliquer la vie en cherchant à se convaincre de sa simplicité. »
caractère :
groupe : IT WAS JUST A DREAM. à vrai dire, Jared ignore s'il veut que ce flash se réalise ou non. L'amour ou l'alcool ? Pourrait-il prendre le risque de sombrer totalement simplement pour trouver - ou plutôt retrouver - l'amour ? Il préfère ne pas se positionner pour l'instant. age : 22 ans. métier/études : étudiant en médecine. nationalité : américain. quartier de résidence : manhattan. statut financier : riche. statut : célibataire.
APPLESTORM
Spoiler:
age : 16 yo. et t'as connu le forum comment? : de partenariat en partenariat. quelque chose à ajouter? : flashforwaaaaaaaaaaaaard ftw.
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Jared McConaughey
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Sujet: Re: JIMMY GETS HIGHT TONIGHT. Lun 25 Oct - 20:44
love the way you lie.
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Je vole. Mais est-ce la réalité ? Suis-je réellement entrain de planer, bras écartés, corps tendu, par-dessus les nuages, riant des hommes qui, loin en-dessous, sur Terre, ne peuvent m'imiter ? J'en doute. La science à démontré plus d'une fois que les Êtres Humains sont incapables de s'envoler. Pourtant... Cela semble si réel. Le vent qui me fouette le visage, qui colle mes vêtements sur mon corps, est bien trop vrai pour que ça ne soit qu'un effet de mon imagination. Les nuages que je traverse, les faisant exploser en centaines de petits morceaux de coton blanc et doux, et qui me recouvrent d'eau non plus, ne peuvent être un délire. Tout cela est trop bien imaginé, je serais incapable de créer dans ma tête quelque chose de semblable. Et d'ailleurs, pourquoi le ferais-je ? Je vole. J'admets que le fait que je flotte dans le ciel est assez invraisemblable. Et puis de toute façon, comment serais-je arrivé jusque là ? Je ne me souviens de rien. Juste le ciel et les nuages à perte de vue. Je ne parviens pas non plus à me rappeler depuis combien de temps je suis là. Ni comment j'y suis arrivé, ni pourquoi j'y suis, ni comment je vais retourner au sol. S'il existe un moyen pour redescendre. À moins que ce ne soit un moyen particulièrement enfantin qui consisterait à simplement se pencher en avant et foncer en piqué sur la Terre, je ne vois pas trop de quelle façon j'allais procéder. Mais après tout, je n'étais pas pressé. Voler était tellement plus beau que de vivre. Je vole. Soudain, la peur remplace le bonheur et l'excitation, et me tord le ventre. Maintenant que j'y réfléchis, je suis incapable de me souvenir ce qu'était ma vie avant d'arriver ici, parmi les nuages. Même en me concentrant et en réfléchissant très fort, aucun souvenir de ma vie ne me revient en mémoire, si ce n'est cet univers de bleu. Je sens mes sourcils se froncer, par-dessus mes yeux. Le doute s'empare de moi, tout doucement. Suis-je toujours Jared Ganagher ? Non, je suppose que non. Sinon, j'aurais un passé, j'aurais une identité. Et à en juger par l'absence d'un quelconque souvenir sur ce qu'avait été ma vie, sur l'absence totale de certitude sur mon nom, mon âge, ceux de mes parents, sans compter le fait que ce nom de Jared Ganagher m'était bizarrement étranger, étrangement voilé, comme s'il était séparé de moi par quelque chose de flou, j'étais à peu près certain, sur le moment, de n'être plus personne. Mais était-ce si grave ? Étais-je obligé de me connaître pour continuer d'exister ? Ne pouvais-je pas continuer à voler sans savoir qui j'étais ? Sans chercher à pousser plus loin, j'en doutais. Mais j'aurais tellement aimé pouvoir y croire. Un changement presque imperceptible du vent me fit revenir à moi. En moins d'une seconde, je compris que toutes ces questions que je me posais resteraient à tout jamais sans réponses. Peut-être était-ce mieux, d'un côté. Ça n'a plus d'importance, à présent. Je ferme les yeux. Je tombe.
Vingt juillet 2006. Vancouver, Canada. Brusquement, mon esprit réintégra mon corps immobile, froid et mutilé. Quand, comment, pourquoi, je l'ignore. Tout ce que je sais, c'est que d'un coup, je sentis une pression énorme sur chaque parcelle de mon corps, comme si une masse énorme cherchait à m'écraser. Ça me fit paniquer et la grimace de peur se transforma vite en grimace de douleur. Un mal épouvantable se répandait dans mes nerfs, mes veines, mes artères, ma peau. Bouger ne serait-ce que la paupière aurait demandé une force de volonté que j'étais à peu près sûr d'être très loin de posséder. Je décidai donc de rester immobile, tentant du mieux que je pouvais de ne plus faire attention au poids qui m'écrasait. Ma raison m'étonna. Je ne savais pas où j'étais, ce que j'y faisais, mais la douleur qui me transperçait le corps et la brume qui semblait avoir remplit ma tête ne m'empêchaient pas de réfléchir. De réfléchir à des choses simples, cependant. Alors, je me rendis compte d'autre chose. Quelque chose d'autant plus effrayant que le fait que j'avais l'impression d'être broyé par un objet invisible. Je ne volais plus. Une sorte de double minuteur régulier et quelque peu étouffé, au volume croissant, résonna alors, non loin de moi. A un mètre ou à dix, je n'aurais pu le dire. Une espèce d'écho se répétait après chaque « tac, tac, tac », comme si ces minuteurs – ou je ne sais pas quoi – étaient emprisonnés entre des murs. « Ce n'est qu'une question de jours, maintenant » dit une voix masculine qui me sembla lointaine et légèrement déformée par mon cerveau endolori et abimé. « Vous m'avez rapporté que depuis quarante-huit heures, il a bougé les doigts et a remué la tête, c'est bien ça ? » Une autre voix, féminine, cette fois. « Oui, c'est ça, monsieur. Je dois avoué que je suis soulagée. Pour être franche, j'avais peur qu'il ne se réveille jamais, vu son état... » Silence. « C'est vrai que lorsqu'il est arrivé, nous n'étions pas surs de pouvoir le sauver. La jambe droite brisée, un traumatisme crânien, le poumon droit ainsi que l'intestin perforé par des côtes cassées, et du sang qui se baladait un peu partout hors de son circuit habituel... C'est un véritable miraculé, on peut le dire. » « Mais maintenant, il est tiré d'affaires » soupira la voix de femme, l'air soulagé. « C'est vrai, mais ça ne signifie pas qu'il ne gardera aucune séquelles de l'accident » rectifia l'homme, d'une voix douce mais dure. « Que voulez-vous dire ? » Il y eu alors un bruit de porte. Une porte qu'on ouvrait et qu'on refermait doucement. Les deux minuteurs s'étaient arrêtés à présent, et j'avais la nette impression qu'ils se trouvaient juste à côté de moi. Un des deux minuteurs reprit alors, durant deux secondes, seulement. Il était à quelques centimètres de moi, cette fois ; je le sentais. Quelque chose d'ovale et de légèrement mou entra alors en contact avec la peau de mon cou, palpant et appuyant sur ma peau, comme si il cherchait quelque chose. Je connaissais ce contact. Des doigts. Deux, si je ne me trompais pas. « Le pouls est redevenu normal, et j'ai l'impression qu'il recommence à respirer. Enfin... » « Docteur, qu'entendez-vous par des séquelles ? » insista la femme. « Et bien... » répondit lentement le médecin. « Il se pourrait qu'une amnésie partielle, voire totale... » Il ne termina pas sa phrase, c'était inutile. J'avais compris – et la femme aussi, j'en étais certain. Sans que je puisse m'en empêcher, je tentai d'ouvrir les yeux. C'était difficile. Ce poids qui était toujours entrain de m'écraser – bien que je fus étonné de constater qu'il semblait avoir diminué de quelques grammes insignifiants – me rendait complètement mou et apparemment, j'étais faible. Au bout de deux minutes et trente-sept secondes, mes paupières se décollèrent enfin. Tout était flou. La lumière aveuglante ; les couleurs ternies ; les objets déformées. J'eus peur et je refermai les yeux. C'était stupide d'avoir peur, mais j'étais effrayé. J'ignorais où je me trouvais, pourquoi je m'y trouvais et j'avais la très nette impression que c'était de moi que les deux personnes parlaient. De qui d'autre, de toute façon ? À nouveau, mon irrépressible curiosité me fit ouvrir les yeux. Ce fut plus facile, cette fois, mais tout était toujours aussi brouillé. Je mis plus de cinq minutes, dont je comptai chaque secondes dans ma tête, pour voir clairement. Ou, en tout cas, de façon convenable. Ravalant ma peur, mes prunelles tournèrent presque machinalement autour de la pièce où je me trouvais. Elle était plutôt petite, et un mélange de senteurs telles que la javel, le désinfectant et les gants en plastique, flottait dans l'air. Ça me fit plisser le nez. Un rapide coup d'œil sur mon corps – habillé d'une sorte de robe de chambre blanche à poids bleu pâle et pris en sandwich entre un épais matelas et des couvertures aux plis impeccables – me fit tirer une conclusion très simple ; j'étais dans une chambre d'hôpital. Pourquoi ? Ravalant ma peur, mes prunelles se tournèrent vers les deux personnes qui se trouvaient dans la pièce. L'homme était un médecin en blouse blanche, de grande taille et au visage sympathique. Il devait avoir la petite cinquantaine, car ses cheveux grisonnaient par endroit. Je le voyais s'éloigner vers la porte, le visage penché sur un calepin. La femme qui, quant à elle, était petite et légèrement boulote, était une infirmière, vu son uniforme. Une fausse blonde à l'air de maman poule. Peut-être me prenait-elle pour son fils ? Ah, n'importe quoi ! Voilà que je délirais. Cette simple pensée me fit un choc. Même en cherchant très fort, je ne parvenais pas à me rappeler les traits de ma propre mère. Ni son sourire. Ni sa voix. Ni même son nom. L'angoisse se faisait de plus en plus grande, de plus en plus pesante. Je sentis ma respiration s'accélérer, dans la mesure du possible, le stress gagner mon esprit, m'écrasant le cerveau. La douleur affluait. Physique ou mentale, je n'aurais plus été capable de le dire, ni de les différencier. Je n'avais pas le courage nécessaire que pour vérifier la présence ou non-présence de tous mes autres souvenirs, de fouiller dans ma mémoire. Mais je savais que c'était perdu d'avance. Il n'y avait plus rien à trouver, j'en étais sur. À ce moment-là, j'ai cru que j'allais exploser, littéralement. Dans mon corps se bousculaient des centaines d'impulsions électriques, d'émotions, de sentiments différents. Si bien que j'étais tout bonnement incapable d'en saisir le sens. Tout ce que je pouvais faire c'était attendre, subir, prier pour que ça s'achève. Ou qu'on m'achève. Au loin j'entendis un gémissement. Des objets qui tombèrent, un cri de stupeur. Étonnement ? Sursaut ? « Oh mon dieu ! Docteur ! Docteur, vite ! » J'entendais l'infirmière qui s'affolait. Après s'être précipitée dans le couloir pour hurler après le médecin, elle accourut à mon chevet. La sensation de ses doigts sur mon front perça légèrement la couche de brume qui me séparait petit à petit du monde extérieur. Les yeux grands ouverts, effrayés, je tournai le visage vers elle. Suppliant. Désespérant d'avoir des réponses. « Où suis-je... ? Que s'est-il passé ? »
Vingt-trois janvier 2010. New York, États-Unis. « JARED ! » J'eus tout juste le temps de me rattraper, de verrouiller mes pieds sur le trottoir de pierre froide, pour m'éviter de m'éplucher de façon très sensuelle, lorsqu'une fille à la crinière parfaite, blond foncé et légèrement bouclée se jeta dans sur moi, s'agrippant à mon dos, me serrant dans ses bras, pleurant sur mon épaule. « Jared, c'est toi, c'est vraiment toi ! Mais qu'est-ce qui t'as prit de disparaître comme ça, hein ?! Comment avez-vous pu me faire ça, Jared Ganagher ?! Je te jure que je te déteste ! Mais je suis tellement contente de te voir. Oh, si tu savais, comme je suis heureuse ! » Hébété, immobile, avec une expression stupide digne des dessins animés, je ne réagis pas, ne sachant comment me comporter, ne sachant que dire, et me contentant de fixer encore et encore avec des yeux ronds et perplexes la demoiselle qui continuait, inlassablement, comme un disque en mode repeat, de m'insulter à tout va, tout en hurlant à quel point je lui avais manqué. « Euh.. Je suis désolé mais... on se connait ? » La blonde redressa la tête, perplexe elle aussi, à présent. Elle me dévisagea un moment, arborant une expression qui trahissait qu'elle était visiblement partagée entre la méfiance, l'agacement, et la joie. Puis, contre toute attente, se dégagea pour se dresser sur la pointe des pieds. En fronçant les sourcils, un sourire railleur sur le visage, elle ferma le poing et fit mine de me toquer le dessus de la tête. « Eh oh, y a quelqu'un là-dedans ? C'est moi, Rebecca, tronche de cake. » Remarquant mon absence totale de réaction favorable, je vis son sourire se décomposer, pour finir par se volatiliser complètement. Un air effaré se dessina sur ses beaux traits. Bizarrement, je me sentis mal de lui briser ses illusions d'une façon aussi abrupte, mais j'avais beau fouillé ma mémoire, la retourner dans tous les sens, encore et encore, je ne retrouvais aucun souvenirs d'elle, ni d'un quelconque Jared Ganagher, avec qui elle semblait me confondre. « Je suis désolé, mais je ne connais pas de Rebecca, tu dois te tromper. » Pendant un moment, elle semblait attendre - désespérément, je l'avoue - que je m'écrie « poisson d'avril ! » en riant aux éclats, un sourire railleur aux lèvres, hilare d'avoir réussis à la piéger, mais elle fut finalement forcée d'admettre que j'étais on ne peut plus sincère. Et perdu. « Que.. » La dénommée Rebecca semblait pourtant être belle et bien certaine que j'étais Jared. Ce Jared. Son frère, son frère qu'elle adorait. Ce que j'ignorais encore. Elle était aussi abasourdie que moi. À son regard vague, infiniment triste, je devinais qu'elle ne pouvait croire que je ne la reconnaisse pas. Pris de compassion - voire de pitié, en fait - je soupirai imperceptiblement. « Excuse-moi, mais.. Pour qui me prenais-tu, exactement ? Et qui es-tu ? » risquai-je, essayant de trouver une explication à cette situation plutôt étrange. J'aurais pu m'excuser auprès de cette jeune femme et repartir tranquillement de mon côté, mettant ce petit incident dans un coin de ma mémoire pour ne plus jamais m'en rappeler. Mais non. « Je m'appelle Rebecca McConaughey, et je t'ai pris pour mon frère, Jared » murmura-t-elle, la tête baissée. « Il est parti, il y a quatre ans, pour un voyage au Canada, mais on n'a plus jamais eu de nouvelles, depuis. Et tu lui ressemble comme deux gouttes d'eau. » Avec des mouvements tremblants, elle fourra les mains dans son sac en bandoulière, farfouilla un instant à l'intérieur, puis en ressortit un vieux portefeuille, d'où dépassaient des photos, des cartes et autres. À nouveau, elle du chercher un petit moment dedans pour y trouver ce qu'elle cherchait avec tant d'entrain. Après avoir observé la petite photo d'un air mélancolique et honteux, elle mit me la colla entre les mains, avant de remettre lentement son portefeuille dans son sac. J'ignore pourquoi, mais j'étais un peu stressé, effrayé même, de baisser les yeux et de les braquer sur le portrait. Stressé de ce que j'allais y trouver. Effrayé que toutes mes certitudes, déjà très fragiles, volent en éclats. Finalement, ma curiosité l'emporta, et mon regard se braqua sur la photo de lui-même. J'examinai rapidement l'image et sentis mon cœur se serrer. Elle représentait deux adolescents, une jeune fille à la crinière blonde et mal coiffé, qui semblait faire du rodéo sur le dos d'un garçon aux cheveux châtains ébouriffés qui riait aux éclats. Même en le voulant très fort, je ne pu détacher mes yeux du visage du garçon. Mes doigts se mirent à trembler. « Et il est partit au Canada il y a quatre ans, tu dis ? » Elle hocha la tête. Une foule de sentiments étranges affluaient dans mon estomac telle une énorme vague. Mon passé allait-il enfin, enfin, se nimber de couleurs ? Je soupirai, lui attrapai doucement le bras et l'entraînai vers un banc tout proche. « Viens. Faut qu'on parle. » « Donc, je récapitule... À Vancouver, tu as eu un accident, dont tu ne te souviens plus, tu as faillit en mourir, ce dont tu ne souviens plus non plus, mais tu t'en es sorti. Le seul problème, c'est que tu as eut un traumatisme crânien, qui t'a fait tomber dans le coma pendant environ un mois, te faisant devenir totalement amnésique, et, du coup, te faisant oublier absolument tout depuis cet accident. Et maintenant, tu vis à Vancouver, dans une famille adoptive. C'est bien ça ? » J'acquiesçai. « Oui, en gros c'est ça. Attends, attends, moi aussi, faut que je refasse le tour... Donc, je m'appelle Jared Ganagher, et non Jared McConaughey, j'habitais ici, à New York, avant d'aller au Canada, et nous sommes frères et sœurs. Avant mon accident, j'étais - et toi aussi - dans une école très prestigieuse réservée aux enfants de familles riches. » À son tour, elle hocha la tête, visiblement heureuse. « C'est dingue.. Et moi qui ai toujours détesté ces sales petits péteux d'enfants de bourgeois. Enfin, presque toujours, apparemment. » À mon grand étonnement, Rebecca partit d'un immense rire, apparemment irrépressible. Il lui fallut plusieurs minutes pour se reprendre. Le contrecoup sans doute. C'était certainement très étrange de retrouver totalement par hasard un frère que l'on croyait mort depuis quatre longues années. Moi-même j'étais encore légèrement sous le choc. Non, pas légèrement. Complètement, totalement. « Non, mais t'es complètement à côté ! On est pas comme ça, les parents sont relax, pour des riches. Viens, je vais te montrer ! Enfin, maman va te montrer.. Oh, ils vont être tellement heureux de te voir, Jimmy ! » Et sans crier gare, elle se jeta à nouveau contre moi, me serra brièvement - et m'étouffant à moitié - puis se releva et s'éloigna en courant, m'entraînant avec elle.
Dernière édition par Jared McConaughey le Mar 26 Oct - 19:49, édité 20 fois
Jared McConaughey
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Sujet: Re: JIMMY GETS HIGHT TONIGHT. Lun 25 Oct - 20:44
i'll be there for you.
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La rage le fait délirer. Et, d'un coup de pied, il envoie valser le chaise qui reposait à côté de son bureau bourré de cahiers et de feuilles noircies de notes. Putain, pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi c'était à lui que c'était arrivé ? Qu'est-ce qu'il avait fait ? Ou qu'est-ce qu'il n'avait pas fait ? Il n'en savait rien, justement. Là était tout le problème. Il ne savait rien de ce qu'il avait put faire ou ne pas faire depuis ses dix-huit ans. Dix-huit ans, c'est long. C'est la jeunesse, dix-huit ans. C'est les années où la personnalité se façonne, les relations se créent, l'être se forge. Comment recommencer à vivre dans une ville, un pays, un monde totalement étranger, auprès de parents étrangers, parmi des gens étrangers, dans une université étrangère ? Cela faisait plus de quatre ans qu'il vivait ainsi. Sans connaître autre chose de lui que ce qu'il avait vécut ces deux dernières paires d'années. Et contrairement à ce qu'on dit, non, on ne s'y habitue pas. Oui, il avait retrouvé sa ville natale, sa petite sœur, ses véritables parents, qui tentaient désespérément de remettre une personne sur le nom de « Jared Ganagher. » Mais malgré leurs efforts pour le faire être le garçon qu'il était avant, il ne peut du jour au lendemain effacer ce qui s'est passé. La rage le fait délirer. Et, d'un coup de pied, il envoie valser la chaise qui reposait à côté de son bureau bourré de cahiers et de feuilles noircies de notes. La pièce est plongée dans une semi-obscurité qu'explique le store baissé et la lampe de chevet braquée vers le centre de la pièce. Son ordinateur portable, posé sur son lit, émet également une faible lueur. Sur l'écran, une photo. Une photo parmi tant d'autre d'un même dossier. Une photo d'avant. Il doit avoir douze ou treize ans, et il pose devant la Tour Effeil, au côté d'un adolescent à peine plus jeune. Un cousin ? Un meilleur ami ? Aucune idée. Qui a eut l'idée stupide de mettre tout ce dossier de photo souvenirs sur son ordinateur ? Rebecca, sans doute. En croyant bien faire. Sauf que non. Lui, ne demande qu'une chose. Qu'on lui foute la paix avec ça, avec son passé. En tombant là-dessus, son tempérament lunatique prend le dessus et il sent la colère monter en lui. Lui-même ignore ce qui l'énerve autant dans ces photos. Lui-même trouve ça idiot. N'empêche que ça le met hors de lui. Il a la respiration sifflante, les mâchoires crispées, il tourne dans sa chambre comme un loup en cage. D'eux-même, ses yeux sont attirés par l'écran d'ordinateur, et là, il pousse un cri de rage. D'un geste vif, il attrape l'ordinateur, arrachant la prise du câble d'alimentation par la même occasion et l'envoie s'écraser contre le mur avec une force inouïe. Haletant, en un seul pas, il est sur son bureau et, de ses deux bras, envoie tous ses livres à terre. Il semble possédé, se rue sur son étagère et, aveuglé par la rage, la renverse à son tour. Le même sort attend tous les cadres accrochés aux murs. Celui de Rebecca et lui, détruit. Celui de ses parents adoptifs et lui, réduit en miettes. Tous les autres, démolis. Alors qu'il trébuchait jusqu'à la porte, son pied se coince entre deux livres. Il tombe, sans même chercher à se rattraper. Alors les larmes affluent. Depuis quand n'avait-il plus pleuré ? Les yeux étroitement fermés, une grimace aux lèvres, il s'assied, se traîne jusqu'à son lit, et de sous le sommier, tire une caisse de laquelle il sort une bouteille de whisky à peine entamée. En l'ouvrant, il se redresse, se laisse aller contre le matelas, amène le goulot à ses lèvres et se saoule. Ni plus, ni moins. Les joues trempées de larmes, la bouteille à moitié vidée, il s'empare d'un cadre qui traîne non loin de lui. Ses parents biologiques lui adressent un sourire qu'il ne leur rend pas. Au contraire. Désespéré, il le jette de toute ses forces contre la porte de la pièce, qui tremble. Le bruit du verre qui éclate résonne dans toute la pièce, et il ne peut empêcher des bouts de verre brisés de lui érafler les joues. Se font soudain entendre des bruits de pas précipités dans le couloir. Alors qu'il terminait la bouteille, la porte s'ouvre à la volée, laissant entrevoir une jeune femme d'une vingtaine d'année. Grande, les cheveux longs, c'est surtout son air inquiet que noterait quiconque la verrait en cet instant. Elle balaye la chambre des yeux, catastrophées, son regard tombe sur lui, elle pousse un cri, se précipite à genoux. « Jared ! » Du bout des doigts, elle lui écarte les quelques mèches de cheveux qui retombent piteusement devant ses yeux, elle effleure sa joue, toujours humide d'eau salée et de sang. D'un geste brusque, elle lui arrache la bouteille d'alcool, la balance plus loin, le saisit par le cou, le serre contre elle. « Jared, que se passe-t-il ? Tu sais que tu peux tout me dire. » Un sanglot échappe de ses lèvres. Puis un deuxième. À nouveau, il pleure. Ses doigts montent jusqu'au dos de la jeune femme, serrent son pull, son visage s'enfouit contre le sien. « Qui suis-je ? Putain, Chris, je suis qui ? » Elle comprend. Depuis qu'elle l'a retrouvé, elle sait qu'il va mal. « Tu es toi, Jared. Toi. Juste toi. Peu importe ton nom, ta famille, ton passé. Il n'y a que toi, ce que tu es, ce que tu veux. Tu m'entends ? » Il ne dit rien. Se contente de sentir son parfum, l'odeur de ses cheveux, qui lui chatouillent le nez. Ce parfum qu'il aime tant. Qu'il est si heureux d'avoir retrouvé, malgré qu'il n'ait aucun souvenir de l'avoir déjà sentit avant son accident. « Je t'aime, Chris. Reste avec moi. » Pour seule réponse, ses lèvres glissent jusqu'aux siennes, et le baiser qu'elle lui offre a le goût de sel. De promesse.
Dernière édition par Jared McConaughey le Mer 27 Oct - 17:44, édité 20 fois
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Sujet: Re: JIMMY GETS HIGHT TONIGHT. Lun 25 Oct - 20:56
Waw, je suis donc si connue. /SBAF/ c'est moi oui. de LOP en effet, que j'espère pouvoir reprendre dans peu de temps, d'ailleurs. si je ne me trompes pas, c'est Morgan ?! (encooooore en L. Grimes, tu m'diras xD) et de WAWT aussi, ça remonte déjà plus ! tu étais qui dessus ?
breeeeef, merci vous deux.
Zephyr S. Lysaght-Jones
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Sujet: Re: JIMMY GETS HIGHT TONIGHT. Lun 25 Oct - 21:03
OMÈWI, tu étais même modo toi aussi ça fait plaisir de te retrouver ici, morgy, on a vraiment les mêmes goûts question série je vois. HAHA LUKE GRIMES FTW. mais cherchez pas les gonzes, je suis sa fan N°1.
Dernière édition par Jared McConaughey le Lun 25 Oct - 21:11, édité 1 fois
Zephyr S. Lysaght-Jones
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Sujet: Re: JIMMY GETS HIGHT TONIGHT. Mar 26 Oct - 17:45
Sloane Svendsen a écrit:
luke grimes. ça fait plaisir de le voir sur un rp. je l'ai adoré dans all the boys love mandy lane. bienvenue parmi nous, bonne chance pour ta fiche.
AAAAAAAAAAAAAH JEUTHÈME TOI CE FILM DÉCHIRE SA RACE EN STRING vous avez jamais vu FLASHFOWARD ?! mon dieu, je vais devoir parfaire votre éducation là oh des LOPiens ! vous êtes qui dessus, tous ?
Invité Invité
Sujet: Re: JIMMY GETS HIGHT TONIGHT. Mar 26 Oct - 18:21
Sujet: Re: JIMMY GETS HIGHT TONIGHT. Mar 26 Oct - 18:24
Jared McConaughey a écrit:
Sloane Svendsen a écrit:
luke grimes. ça fait plaisir de le voir sur un rp. je l'ai adoré dans all the boys love mandy lane. bienvenue parmi nous, bonne chance pour ta fiche.
AAAAAAAAAAAAAH JEUTHÈME TOI CE FILM DÉCHIRE SA RACE EN STRING vous avez jamais vu FLASHFOWARD ?! mon dieu, je vais devoir parfaire votre éducation là oh des LOPiens ! vous êtes qui dessus, tous ?
(j'ai la flemme de changer de compte XD) trooooop. luke et amber, voilà quoi. d'ailleurs, j'ai bien envie de le revoir maintenant qu'on en parle. j'ai vu flashforward aussi. d'ailleurs, malgré une fin décevante, je conseille cette série quand même. puis, perso, je suis lyssandra wickersham sur lop, mais personne ne me connait.
Dernière édition par Seren Mohr le Mar 26 Oct - 18:42, édité 1 fois
Maggie N. Spellman Admin
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Sujet: Re: JIMMY GETS HIGHT TONIGHT. Mar 26 Oct - 18:37
Jared McConaughey a écrit:
Sloane Svendsen a écrit:
luke grimes. ça fait plaisir de le voir sur un rp. je l'ai adoré dans all the boys love mandy lane. bienvenue parmi nous, bonne chance pour ta fiche.
AAAAAAAAAAAAAH JEUTHÈME TOI CE FILM DÉCHIRE SA RACE EN STRING vous avez jamais vu FLASHFOWARD ?! mon dieu, je vais devoir parfaire votre éducation là oh des LOPiens ! vous êtes qui dessus, tous ?
Heureusement que j'ai vu flashforward pour remonter un peu le niveau sinon avec tout ça on aurait eu l'air de quiches Je suis Charlie V. Spellman (t'as vu l'originalité de mon nouveau pseudo! )
Jared McConaughey
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Sujet: Re: JIMMY GETS HIGHT TONIGHT. Mar 26 Oct - 19:56
à fooooond, un de mes couples fétiches, Amber et Luke. je crois que je vais me refaire le film ce soir héhé (en passant le même passage à chaque fois : celui où Marline se fait enfoncer le fusil dans la gorge, je supporte pas le bruit ) je sais pas, j'en suis pas encore à la fin, puis j'en profite tellement pour baver devant Dominic Monaghan et Joseph Fiennes que pas grave si la fin est pas trop bien. fin, sauf si ils tapent un truc genre la fin de Knowing, ou ça part en sucette Star Wars ou j'sais pas quoi. haan contente de vous retrouver tous là.
allez allez, je finis ma fiche, wiwi. \o/
Maggie N. Spellman Admin
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Sujet: Re: JIMMY GETS HIGHT TONIGHT. Mar 26 Oct - 20:07
JARED moi aussi. j'ai faillis le demander en scénario, mais au final, je l'ai pas fait... je sais plus pourquoi. *mémoire de crevette* haaa, burk quoi. non mais ce film, c'est chaud quand même hein. je suis sensible. han, joseph fiennes, m'en parle pas. c'est lui qui m'a motivée à finir la série. mais en fait, t'es sur ta faim, et vu que la série a été annulé, bah tu déprimes.
bon courage pour ta fiche alors.
MAGGIE ouais, stace craint, vive nous.
G. Nolan Bratford ADMIN ♣ I like the way it hurts
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Sujet: Re: JIMMY GETS HIGHT TONIGHT. Mar 26 Oct - 21:50
OUAIS ! J'ai vu que finalement ils ne faisaient qu'une saison ! Dire que j'espérais un truc à la LOST, que tu dois tenir 6 longues saisons avant de piger un peu ce qui s'est passé.
bon, je crois que j'ai finis. Le test rp/flashforward est vraiment naze, mais j'avoue que j'étais pas très inspirée, j'espère que ça passera quand même (ps, juste pour que vous admiriez tous ma subtilité : s'il n'y a aucun détail sur son enfance et son adolescence, c'est justement car il ne se souvient de rien, rien à voir avec une quelconque fainéantise de ma part. )
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Je suis contente que tu ai pu venir parmi nous (et j'espère te revoir bientôt sur LOP 
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mais en fait, t'es sur ta faim, et vu que la série a été annulé, bah tu déprimes. 